« Avec les courettes extérieures, je suis prêt pour les dix ans à venir », explique cet éleveur allemand
Johannes Scharl, naisseur à Eichstätt (Bavière), a anticipé la demande sur le bien-être animal. Il estime avoir sécurisé l’avenir à moyen terme de son atelier naisseur, avec un accès à des courettes extérieures.

Johannes Scharl. Il sèvre 28 porcelets/truie/an en moyenne et vise les 30.
©
Johannes Scharl

La paille mise à disposition des animaux justifie l’installation sous le caillebotis d’un racleur qui facilite son évacuation.
©
Johannes Scharl
Depuis 2017 qu’il a investi dans un nouveau bloc maternité de 2 310 m² pour 330 truies, l’élevage naisseur de Johannes Scharl, à Eichstätt entre Nuremberg et Munich, est classé en mode conduite 3.
Il garantit un accès permanent des animaux à une courette extérieure protégée des intempéries par cinq mètres de toiture. Les truies ne sont bloquées que pendant l’insémination artificielle. Le reste de leur temps, elles sont libres de leurs mouvements. Chacune dispose d’une surface de 4,2 m² par tête, extérieur compris.