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70 % des éleveurs allemands pour une castration sous anesthésie des porcelets

L'anesthésie locale réalisée par un vétérinaire pourrait être choisi par les petits ateliers allemands. © Ifip
L'anesthésie locale réalisée par un vétérinaire pourrait être choisi par les petits ateliers allemands.
© Ifip

« Les naisseurs allemands seront prêts », affirme Matthias Quaing, de l’ISN, le syndicat de défense des producteurs de porcs. De 60 à 70 % d’entre eux selon lui, s’apprêterait à castrer sous anesthésie. Cette estimation est confortée par les 4 159 dossiers de demande de subvention à l’achat déposés pour un nombre de naisseurs allemands évalué à environ 7 000. Cinq marques d’appareils (peut-être bientôt six) de trois ou quatre postes sont actuellement homologuées. L’État aide l’achat de ces équipements facturés entre 9 000 et 10 000 euros (TVA de 16 % incluse), à hauteur de 60 % de l’investissement avec un plafond de 5 000 euros. Les éleveurs ont l’obligation de suivre une formation théorique et pratique de deux jours, sanctionnée par examen et un passage devant le vétérinaire. Pour un élevage de 400 truies, le coût de la castration par anesthésie est estimé par l’ISN à 2 euros maximum par porcelet. Les plus petits ateliers dissuadés par le prix d’achat de l’appareil pourraient être tentés par la procédure qui prévoit qu’un vétérinaire administre en intramusculaire un produit anesthésiant (ketamin azaperon) à l’animal et surveille son réveil. Le coût est estimé entre 1,50 et 2,50 euros par porcelet.

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