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Porc Armor Evolution : « Notre production de porcs a progressé de 4% en 2024 »

Fort de sa progression et de son attractivité, le groupement Porc Armor Evolution à Loudéac dans les Côtes d'Armor adopte de nouveaux services pour facilter la recherche de main d'oeuvre et la transmission des exploitations. 

<em class="placeholder">David Louzaouen et Pascal Soulabail, vice-présidents, André Bloc’h, directeur, Jérôme Orvain, vice-président et Philippe Lecornué, président de Porc Amor Evolution.</em>
David Louzaouen et Pascal Soulabail, vice-présidents, André Bloc’h, directeur, Jérôme Orvain, vice-président et Philippe Lecornué, président de Porc Amor Evolution. "Il faut continuer à moderniser les élevages pour rester compétitif et installer des jeunes. Il faut bien sûr une simplification administrative pour que les projets aillent plus vite. Beaucoup sont également contestés".
© E.Le Corre

Les responsables du groupement Porc Armor Evolution ne cachent pas leur satisfaction. 

Lire aussi : Le naissage associatif, axe fort de Porc Armor Évolution

Le nombre de porcs commercialisés en 2024 est en hausse de 4,13%, soit un total de 2,054 millions de porcs produits. « Cela n’est pas le fruit du hasard. Notre modèle permet à chaque éleveur de maîtriser ses coûts et de trouver un débouché correspondant à sa stratégie », analyse Philippe Lecornué, président de Porc Armor Evolution à l’occasion de l’assemblée générale le 17 juin qui avait pour thème l’installation des jeunes. La coopérative basée à Loudéac en Côtes d'Armor réalise un chiffre d’affaires de 422 millions d’euros.

Avec 563 adhérents présents dans 23 départements du grand Ouest, le groupement a renforcé son service Expertises et Projets pour préparer la transmission des exploitations. « Nous sommes à peu près à l’équilibre entre ceux qui entrent et sortent. Quand la conjoncture est favorable, certains jeunes reviennent, il y a une certaine attractivité », note Philippe Lecornué. Cela se traduit par 17 installations et 21 nouvelles adhésions en système naisseur-engraisseur classique ou en naissage associatif. En 2024, 57% des porcs ont été produits sous signe de qualité, un chiffre identique à celui de 2023 et 10% des porcs ont fourni le catalogue du MPF.
 

Des investissements en hausse

Les investissements dans les élevages poursuivent leur accélération avec 41 000 m² de surface en permis de construire, pour un montant de 27,9 millions d’euros engagés. Comparée à 2023, la surface a doublé. Les chiffres 2026 sont annoncés à la hausse car « beaucoup ont des projets de restructuration avec rapatriement des places d’engraissement et des projets de maternité liberté », indique le président. De même, de nouveaux naissages associatifs continuent à émerger. « C’est un vrai attrait. Sur 17 jeunes installés, la moitié sont en association ou vont s’associer pour s’assurer l’approvisionnement en porcs et pour pallier la problématique du manque de main d’œuvre », explique le président. Plus de 30 naissages associatifs sont d’ores et déjà annoncés à terme.

Parmi les nouveautés, le groupement a étendu son service « ressources humaines » aux éleveurs pour aider au recrutement de leur salarié avec à la clé la diffusion de l'annonce et le premier entretien avec le futur salarié.  « Depuis six mois, il y a un engouement, les éleveurs sont demandeurs. Il y a aussi la formation du candidat qui existe depuis plusieurs années», indique André Bloc’h, directeur du groupement.

Rédaction Réussir

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