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Ne pas allonger la durée des lactations des brebis allaitantes

Il n’y a pas d’économie notable de concentré à attendre chez les agneaux en bergerie en allongeant la lactation.
Il n’y a pas d’économie notable de concentré à attendre chez les agneaux en bergerie en allongeant la lactation.
© B. Morel

Pour les agneaux, le premier mois d’allaitement est déterminant. Les quantités de concentré qu’ils consomment jusqu’à l’abattage se jouent à cette période. Il est donc primordial de bien alimenter les brebis au risque de distribuer encore plus de concentré aux agneaux. Par contre, prolonger la lactation des brebis en bergerie au-delà de 70 jours n’apparaît pas judicieux compte tenu du contexte de prix des aliments. Selon les résultats de trois essais réalisés à la ferme expérimentale de Carmejane, dans les Alpes de Haute-Provence, un allongement de la lactation de 30 jours se traduit par une économie de concentré de l’ordre de 4 kg par agneau alors que les brebis ont consommé 12 kg d’aliment en plus.

Conserver les brebis en bon état à l’herbe

Lorsque les lactations sont réalisées à l’herbe et donc sans complémentation pour les brebis, un sevrage tardif est une solution pour économiser du concentré chez les agneaux. L’allaitement peut se prolonger jusqu’à 120 jours voire davantage. Il faut toutefois rester vigilent à ce que les brebis ne maigrissent pas trop. Sachant qu’il faut 40 kg de céréale pour faire prendre un point de note d’état corporel en bergerie, la remise en état pour la mise à la reproduction serait en effet coûteuse si les brebis ne disposent pas d’herbe à ce moment-là.

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