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FCO - quelles solutions pour pallier le manque de béliers ?

L’épidémie de FCO de 2024 a touché un grand nombre de reproducteurs dans les élevages ovins français. Comment reconstituer son haras de béliers sans prendre de risques génétiques et sanitaires ?

<em class="placeholder">Béliers</em>
Il semblerait que la grande majorité des béliers malades de la FCO récupèrent leurs capacités de reproduction environ trois mois après la maladie sous réserve qu’ils soient en bon état.
© Ciirpo

Des taux de mortalité et de morbidité parfois très importants ont été enregistrés dans les élevages touchés par la fièvre catarrhale ovine (FCO) en 2024. Pour compléter le haras de béliers, sachez que les disponibilités en béliers qualifiés sont les mêmes que celles des années précédentes.

Il est possible d’acquérir des agneaux, des antenais et également des béliers de « seconde main ». Âgés entre 2 et 4 ans, ils sont commercialisés environ les deux tiers du prix d’un jeune bélier.

« L’achat de béliers issus d’élevages sélectionneurs est à envisager en priorité »

Il est alors primordial de s’informer sur le statut sanitaire et les modalités d’alimentation de l’élevage vendeur. Et plus elles sont proches de celles de l’acheteur, meilleur sera l’adaptation des animaux achetés.

Il est également possible d’acheter un bélier issu de sélectionneurs qui n’a pas été retenu pour cause de défaut phénotypique (taches…). Il conserve les mêmes garanties sanitaires qu’un bélier qualifié. Par ailleurs, acquérir le bélier d’un voisin est envisageable à condition que ce dernier ait été génotypé pour la tremblante (compter 20 euros par animal).

Sites de petites annonces à proscrire

Les autres sources d’achat (site de petites annonces sur Internet par exemple) sont à proscrire. La prise de risque est trop importante compte tenu du manque d’informations sanitaires de l’acheteur. Par ailleurs, l’insémination animale a pour avantage d’avoir à disposition la semence des meilleurs béliers de la race sans problème sanitaire à la clef. Il faut compter entre 13 et 20 euros par brebis, synchronisation des chaleurs comprise. Le taux de fertilité moyen est de 65 % avec de fortes variabilités.

Enfin, pour conserver un agneau de son propre élevage, il est conseillé de réaliser un premier tri dès le sevrage. Quelques agneaux juste sevrés sont alors génotypés afin de tenir compte du délai de réalisation des analyses. À réception des résultats, seuls les doubles ARR sont conservés. Contactez votre technicien qui saura vous renseigner.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur idele.fr : « Reconstituer son troupeau après la FCO ».

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