ETUDE
Manger du roquefort serait bon pour le coeur
ETUDE
Des chercheurs anglais affirment que les fromages à moisissures auraient un effet positif sur la prévention des maladies cardiovasculaires. Ils appellent à confirmer cette hypothèse par de nouvelles études.
Les Américains avaient mis le roquefort à l’index. Les Anglais viendraient-ils à sa rescousse ? Deux chercheurs de l’université de Cambridge émettent en effet l’hypothèse - étayée de nouvelles avancées scientifiques - que la consommation régulière de fromages, et plus particulièrement de fromages à moisissures, expliquerait le « paradoxe français ».
A savoir un faible taux de décès par maladies cardiovasculaires (50 pour 100 000 habitants contre 129 aux États-Unis) en dépit d’une consommation élevée d’acides gras saturés. On a longtemps expliqué ce paradoxe par la consommation de vin rouge et ses polyphénols. La consommation de fromages fermentés, un trait commun des régimes alimentaires de la population française, pourrait être une explication plus sûre parmi d’autres raisons.
EFFET POSITIF SUR LE CHOLESTÉROL
Plusieurs équipes de chercheurs ont ainsi découvert que des peptides et des macromolécules, qui se forment au cours de la maturation du fromage grâce à l’action des micro-organismes, seraient bénéfiques pour le système cardiovasculaire. Des effets positifs notamment sur la pression artérielle, le cholestérol, les triglycérides, les marqueurs de l’inflammation résultant des maladies cardiovasculaires… Des bénéfices qui seraient plus prononcés avec des fromages comme « le roquefort, le camembert, le gorgonzola » et « bien d’autres variétés de fromages à moisissures », indiquent les deux chercheurs.
Ainsi, le roquefort et les pâtes persillées contiendraient une substance produite par les moisissures, connue à la fois pour son effet inhibiteur sur la synthèse du cholestérol et comme puissant anti-tumoral. Une autre substance, la roquefortine, est réputée avoir des propriétés antibactériennes. Les Américains seraient bien inspirés de regarder le roquefort sous un jour nouveau.
A savoir un faible taux de décès par maladies cardiovasculaires (50 pour 100 000 habitants contre 129 aux États-Unis) en dépit d’une consommation élevée d’acides gras saturés. On a longtemps expliqué ce paradoxe par la consommation de vin rouge et ses polyphénols. La consommation de fromages fermentés, un trait commun des régimes alimentaires de la population française, pourrait être une explication plus sûre parmi d’autres raisons.
EFFET POSITIF SUR LE CHOLESTÉROL
Plusieurs équipes de chercheurs ont ainsi découvert que des peptides et des macromolécules, qui se forment au cours de la maturation du fromage grâce à l’action des micro-organismes, seraient bénéfiques pour le système cardiovasculaire. Des effets positifs notamment sur la pression artérielle, le cholestérol, les triglycérides, les marqueurs de l’inflammation résultant des maladies cardiovasculaires… Des bénéfices qui seraient plus prononcés avec des fromages comme « le roquefort, le camembert, le gorgonzola » et « bien d’autres variétés de fromages à moisissures », indiquent les deux chercheurs.
Ainsi, le roquefort et les pâtes persillées contiendraient une substance produite par les moisissures, connue à la fois pour son effet inhibiteur sur la synthèse du cholestérol et comme puissant anti-tumoral. Une autre substance, la roquefortine, est réputée avoir des propriétés antibactériennes. Les Américains seraient bien inspirés de regarder le roquefort sous un jour nouveau.