Les multiples et essentielles facettes de l’aide ovine
À l’heure de la refonte de la future PAC, les éleveurs ovins se mobilisent pour défendre l’aide couplée sur leurs animaux.
Les travaux pour former la future PAC battent leur plein et toutes les productions agricoles tentent de faire valoir leurs droits et leurs intérêts. Les primes PAC et les aides publiques représentent, pour les éleveurs ovins, en moyenne 65 % de leurs revenus. Le maintien de ces aides est donc primordial pour assurer la pérennité de la production française. Mais pas seulement, car comme le pointe Brigitte Singla, en charge du dossier PAC à la Fédération nationale ovine (FNO), « l’objectif initial était bien de développer la production de lait et de viande et de structurer la filière ». En soutenant les éleveurs, l’aide ovine dépasse son objectif initial purement agricole. En effet, en pérennisant les ateliers ovins sur le territoire, les retombées positives sont nombreuses. La filière ovine est très ancrée dans les régions et est créatrice d’emplois.