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Les meilleurs fourrages pendant l’allaitement

De la mise bas au sevrage, les besoins sont importants et la brebis mobilise ses réserves corporelles. Il faut alors bien alimenter pour bien démarrer les agneaux et redévelopper la panse.

Pour couvrir les importants besoins alimentaires après la mise bas, les fourrages doivent être de très bonne qualité pour être facilement ingérés. Surtout les 2-3 premières semaines car la brebis n’a pas atteint sa capacité d’ingestion maximale et risque de puiser trop fortement dans ses réserves corporelles pour soutenir sa lactation. La qualité sanitaire des fourrages est aussi à soigner car, ces 2-3 premières semaines, l’agneau est un monogastrique et sera très sensible aux contaminants du lait et de la mamelle (micro-organismes, mycotoxines…).

Des transitions douces et des protéines de qualité

Pendant l’allaitement, l’alimentation des brebis doit être adaptée aux besoins de production. Idéalement, tous les aliments figurant dans la ration de début de traite doivent déjà être présents pendant l’allaitement afin que les brebis s’y habituent. La ration de début de traite doit être atteinte entre une semaine et 10 jours avant la mise à la traite pour favoriser un niveau de production laitière optimal.

Il faut également assurer un apport en protéines de qualité (par des tourteaux tannés par exemple) pour fournir les acides aminés nécessaires pour la production de protéines du lait. L’apport de minéraux et de vitamines est aussi important puisque les brebis sont souvent en bergerie avec des fourrages conservés pauvres en vitamines notamment.

Enfin, pendant la période d’allaitement, les éleveurs seront attentifs à l’état des mamelles en procédant à leur vidange si nécessaire, pour enlever le lait excédentaire et stimuler la lactation.

Le saviez-vous

L’eau, le premier des aliments !

L’eau est l’élément principal des rations et d’autant plus que la ration est sèche (foins). Elle a évidemment beaucoup d’importance en production laitière puisque la production de deux litres de lait exporte pratiquement deux litres d’eau par jour. Avec une ration sèche, une brebis en gestation nécessite un minimum de quatre litres d’eau par jour ; 10 litres d’eau par jour avec une production laitière de deux à trois litres par jour. L’eau offerte se doit d’être propre, non polluée et facilement accessible. Il est conseillé de compter 1 mètre linéaire d’abreuvoir pour 50 brebis. Enfin, il faut éviter les abreuvoirs dans les coins : la brebis doit pouvoir voir autour d’elle !

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