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Les Français sont sensibles à la prédation du loup sur les troupeaux ovins

La Confédération nationale de l’élevage et la FNO ont diligenté une enquête sur le loup auprès d’un millier de nos concitoyens pour connaître leurs avis sur le sujet. Les résultats de l’organisme de sondage Opinionways montrent que les Français sont sensibles à cette question et, pour la majorité des personnes interrogées, apportent leur soutien à la profession. En effet, il en ressort que six Français sur dix privilégieraient l’élevage des brebis face au loup. Dans le Sud-Est, ils sont même 69 % à prioriser l’élevage sur la protection du loup. Enfin les habitants des régions à forte prédation ont pu voir les effets de celle-ci sur l’économie rurale. Ils sont également 6 sur 10 à estimer que les bergers doivent avoir le droit de se défendre lorsque les loups attaquent leurs troupeaux. Parmi les réponses obtenues, la moitié considère que le loup est une menace pour le métier d’éleveur de brebis et 40 % estiment même que la prédation rend impossible cette activité. La même proportion de réponses souligne que les mesures de protection et de défense mises en place par l’État sont insuffisantes.

Enfin, la moitié des répondants ne sont pas contre le déclassement du loup comme espèce protégée. Cela est plus visible chez les personnes plus âgées alors que les plus jeunes considèrent que le loup doit continuer à être protégé.

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