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Le métier de berger en pleine évoution

Grâce à l’amélioration des conditions de vie en montagne mais aussi avec l’arrivée du loup, la profession de berger implique une modification des pratiques ancestrales pour s'adapter au contexte actuel. 

 © R. Leconte
© R. Leconte

Berger est un des plus vieux métiers du monde. Des Alpes aux Pyrénées en passant par les Cévennes, tous les étés, les bergers empruntent les routes de la transhumance vers la montagne et partent travailler et vivre sur les alpages auprès des bêtes pendant trois à six mois.

Généralement employé par un éleveur (ou par plusieurs éleveurs regroupés au sein d’un groupement pastoral) pour prendre soin d’un troupeau de brebis et le faire pâturer, le berger d’alpage peut aussi être éleveur lui-même. L’estive n’est en effet qu’une période de la vie d’un berger. Le reste de l’année, certains continueront à suivre les étapes du calendrier de production ovin en tant qu’éleveur ou salarié (agnelage, garde en colline, tonte…), tandis que d’autres enchaîneront sur d’autres saisons agricoles ou touristiques (stations de ski, restaurants…) voire sur un métier tout autre.

Si la passion des animaux et de la vie au grand air est une composante essentielle et nécessaire à l’accomplissement de ce métier atypique, elle ne doit néanmoins pas faire oublier qu’il s’agit avant tout d’une profession complexe. Ce métier nécessite non seulement des compétences techniques pour la conduite d’un troupeau et la gestion de la végétation, mais aussi des qualités morales pour supporter l’isolement et les conditions de vie parfois rudimentaires. Et bien qu’isolé, le berger doit aussi développer une habileté sociale pour concilier les intérêts de tous les usagers d’un espace qu’il est finalement rarement le seul à utiliser.

Une profession atypique mais complexe

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