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Le Crédit Agricole croit en l’ovin

Crédit Agricole SA a analysé la situation de la filière ovine en France et y voit des opportunités, surtout en lien avec d’autres productions.

La banque verte note le potentiel de l'élevage ovin en complément d'autres productions ou pour son rôle d'entretien des paysages.  © CA SAfr
La banque verte note le potentiel de l'élevage ovin en complément d'autres productions ou pour son rôle d'entretien des paysages.
© CA SAfr

La caisse centrale du Crédit Agricole a partagé avec les 39 caisses régionales une étude réalisée fin 2019 sur la filière ovine en France. « La filière ovine est en difficulté, mais elle réserve des opportunités incontestables », conclut l’étude présentée notamment fin novembre à Bellac, en Haute-Vienne.

Pour Béatrice Eon de Chezelles, l’ingénieur d’affaires qui a réalisé l’étude, la production ovine est « une production d’avenir dans le sens où elle entretient les territoires, diversifie les risques et les revenus et entre dans les démarches écologiques des systèmes mixtes ». Symbole des territoires peu favorisés du sud de la France, la production ovine peut s’implanter efficacement dans tous les territoires. L’étude note ainsi la grande complémentarité entre l’élevage ovin et les grandes cultures mais aussi les vergers, les vignes ou les bovins. « C’est une opportunité au moment où l’on parle de plus en plus d’économie circulaire », note Béatrice Eon de Chezelles.

Des conseillers agricoles sensibilisés aux opportunités ovines

L’analyse du Crédit Agricole ne cache pas les difficultés de la filière : une consommation de viande ovine en baisse, des consommateurs de plus en plus âgés, un cheptel en retrait, une production qui peine à dégager des revenus pour les éleveurs comme pour les abatteurs, le loup et ses lourdes contraintes supplémentaires…

Cette étude, essentiellement destinée à l’interne, est la première de ce genre concernant l’élevage ovin au sein de la banque verte. « Cet éclairage national donne une vision stratégique de la filière et de ses enjeux et arme davantage les conseillers des caisses régionales pour traiter les sujets ovins », apprécie Béatrice Eon de Chezelles. Après le soutien financier apporté au salon Tech-ovin et au Mondial de tonte, le Crédit Agricole confirme son intérêt pour le mouton.

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