La formation ovine au secours du renouvellement des générations
Le point commun à toutes les filières agricoles, végétales ou animales, est malheureusement la baisse des effectifs d’actifs, due entre autres, au vieillissement de la population. Le manque de connaissances et le peu d’attractivité qui en découle font que les jeunes se détournent des activités agricoles. La filière ovine n’a pas baissé les bras et a mis en place un large panel d’actions pour sensibiliser jeunes et moins jeunes à la production ovine. Si la situation n’est pas tout à fait à l’équilibre, aujourd’hui on note un regain d’intérêt pour cette filière qui se professionnalise.

Inn'Ovin espère susciter des vocations en organisant des journées ovines avec les lycées agricoles par exemple.
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B. Morel


Michèle Boudoin est éleveuse de brebis allaitantes dans le Puy-de-Dôme et présidente de la FNO. Elle s'investit sur le sujet de l'attractivité des métiers d'élevage.
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D.Hardy
43 % de lycéens agricoles ont un parent agriculteur
Le groupement d’intérêt scientifique (GIS) Avenir Élevages a pointé les écueils et les atouts auquel le renouvellement générationnel se heurtait dans les productions animales. « Pour être plus attractives, nos filières doivent être à l’écoute des attentes citoyennes de retour vers la nature et d’adéquation entre vie familiale, vie personnelle et vie professionnelle, explique Michèle Boudoin, éleveuse de brebis dans le Puy-de-Dôme et présidente de la commission « Attractivité du métier et renouvellement des générations » de la Confédération nationale de l'élevage (CNE). Cela nous incite à proposer de nouveaux modèles d’élevage, diversifiés, qui prennent en compte les attentes de ceux qui envisagent de s’installer […].