La concurrence des vaches laitières
Plus rentable, l’élevage bovin laitier a souvent pris la place des ovins, surtout là où l’irrigation est possible. Mais la nouvelle réglementation sur l’eau pourrait freiner cette "invasion".

Les vaches laitières (ici à l'arrière-plan) ont pris le dessus sur les moutons dans l’île du Sud, grâce au développement de l’irrigation.
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J. Baudoin
Alors que le cheptel néo-zélandais de vaches laitières a quasiment doublé depuis 1990, les effectifs de brebis et de vaches allaitantes se sont fortement contractés. En 26 ans, la Nouvelle-Zélande a ainsi perdu 22 millions de brebis et 407 000 vaches allaitantes. L’évolution inverse des cheptels ovins et bovins laitiers en Nouvelle-Zélande s’explique notamment par leur différence de rentabilité. En 2010, la rentabilité à l’hectare d’une exploitation laitière était en effet estimée dix-sept fois supérieure à celle d’une exploitation ovine. Le développement de l’irrigation a rendu possible l’activité laitière dans des régions où ce n’était pas le cas auparavant.