Dans le Maine-et-Loire, un tunnel conçu pour le bien-être des brebis et des éleveurs
Au gaec Pontron, dans le Maine-et-Loire, les éleveurs ont investi dans l’automatisation de la distribution et de la ventilation pour réduire la pénibilité et améliorer le bien-être des ovins.

Le gaec Pontron mise sur un système 100 % herbager avec cinq îlots de parcelles, dont 70 ha se trouvent autour du siège de l'exploitation.
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B. Morel

Eric et David Rouillère, frères et associés du gaec Pontron, ont investi pour limiter la pénibilité du travail et améliorer le bien-être animal.
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Le tunnel dédié à l'engraissement des agneaux comporte une gaine de ventilation sur toute la longueur du bâtiment ainsi qu'une chaîne d'alimentation qui dessert les cinq nourrisseurs.
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La bergerie des brebis en lactation est un tunnel doublé dans sa largeur.
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Le toit peut s'ouvrir sur deux mètres de large sur toute la longueur du bâtiment. En-dessous de cette ouverture, le filet brise-vent fixe, en partie recouvert de la bâche amovible.
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Le boîtier de commandes permet aux éleveurs de garder un œil sur les données météorologiques. Ils peuvent passer en mode manuel à tout moment.
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L'automatisation de la distribution de l'aliment et du fourrage permet un gain de temps du simple au double et limite les efforts physiques des deux éleveurs.
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La ferme d’Éric et de son frère David appartient à la famille Rouillère depuis les années trente. « Il y a toujours eu des brebis ici, au Val d’Erdre-Auxence. Nous sommes aujourd’hui les seuls éleveurs ovins de la commune », souffle, dépité, Éric Rouillère, 43 ans. Il a rejoint l’exploitation familiale en 2001, qui se trouve à une demi-heure de route au nord-ouest d’Angers, lors du départ à la retraite de son père. Son frère David, 38 ans, l’a rejoint en 2007, permettant par là même une augmentation de 100 têtes. Le troupeau compte aujourd’hui 900 brebis suffolk croisées charollais et 35 béliers.