Aller au contenu principal

Alloter ses brebis pour économiser du concentré

Alimenter les brebis au plus près de leurs besoins est une technique primordiale pour limiter au maximum le gaspillage.

Chaque pratique d'allotement permet de faire économiser une part plus ou moins importante de concentrés.(Source : Idele/Ciirpo)
Chaque pratique d'allotement permet de faire économiser une part plus ou moins importante de concentrés.(Source : Idele/Ciirpo)

En constituant des lots d’animaux homogènes selon leurs stades physiologiques, on adapte la ration au plus proche de leurs besoins. Ainsi, trier les brebis vides des gestantes reste la technique qui génère le plus d’économies. En effet, retirer les improductives dès que les brebis du lot de gestantes sont complémentées en concentré permet de réaliser une économie de 25 à 35 kg de concentré par vide. En début de lactation, séparer les mères selon si elles allaitent un ou deux agneaux est également source d’une importante économie de concentré (voir tableau).

Raccourcir les durées de lutte

Ces allotements sont d’autant plus faciles à mettre en place que les durées des luttes sont courtes. Les durées préconisées associées à une préparation à la lutte sont les suivantes : 35 jours en automne et 51 jours au printemps ou bien deux cycles précédés de 14 jours avec un bélier vasectomisé au printemps.

Pour raccourcir la durée des luttes, il est nécessaire de cibler au préalable la période où il y a le plus d’agnelages et de diminuer le début de la lutte d’un cycle maximum par an, soit 17 jours. Cette technique nécessite de prendre en compte plusieurs facteurs avant d’être mise en œuvre, n’hésitez pas à demander conseil à votre technicien pour construire un nouveau plan de reproduction.

Pour en savoir plus sur les leviers possibles pour économiser du concentré, rendez-vous sur inn-ovin.fr/alloter-pour-economiser-du-concentre

« En plein air ou en bergerie, j’allote toute l’année »

Émilie Macé, éleveuse dans l’Eure, 300 brebis, race Texel

 

 
Émilie Macé, éleveuse dans l’Eure, 300 brebis, race Texel © E. Macé
« Tout commence par les échographies. Je réalise toujours des constats de gestation et j’allote mes brebis en fonction des résultats, c’est-à-dire que je sépare celles qui attendent un agneau de celles qui en attendent des portées doubles ou triples. Grâce au constat de gestation et au dénombrement, j’accompagne uniquement les brebis gestantes de plusieurs agneaux avec du concentré. Je fais donc des économies d’aliments sur mes lots de brebis simples. En plus de faire des économies de concentrés, l’allotement me permet de faciliter mon travail et de bien gérer mon alimentation. »

 

Les plus lus

Damien Fraysse, 33 ans, se félicite de l'orientation prise par le Gaec. L'atelier laitier permettra à la sœur de celui-ci de s'installer en 2023.
Des brebis allaitantes aux laitières pour gagner plus
Francis et Damien sont les deux associés du Gaec Fraysse des Camps dans le Lot. Le père et le fils ont fait le pari, il y a deux…
Revivez le Grand Ring du Salon de l'Agriculture 2023 en replay
Le Salon de l'agriculture de Paris a retransmis en direct puis en replay les animations du Grand Ring tout au long de l'évènement…
Les 300 brebis de Pierre Orcière disposent d'une ration totalement issue de la production de l'exploitation.
« J’améliore mes conditions de travail, de la vie du sol à l’agneau fini »
Pierre Orcière est éleveur en Ardèche. Après de nombreux changements sur sa ferme, il élève aujourd’hui des agneaux de bergerie,…
Le chiot doit être familiarisé avec les humains. Ceux-ci doivent pouvoir toucher les différentes parties du corps du chien sans susciter de crainte ou d'excitation.
Les sept points à vérifier pour choisir le bon chien de protection
L’achat d’un chien de protection n’est pas anodin, et comme pour tout autre animal, il est nécessaire de vérifier que sa…
Revivez le ring ovin du Salon de l'Agriculture 2023 en replay
Le Salon de l'agriculture de Paris a retransmis en direct puis en replay les présentations, concours et animations du ring ovin…
Avec son équipe du Super U de Prissé (Saône-et-Loire), Jérôme Saint-André propose de nombreuses préparations bouchères qui séduisent jeunes et moins jeunes.
« En cinq ans, nous avons triplé le nombre d’agneaux vendus dans notre magasin »
Chef boucher du Super U de Prissé, en Saône-et-Loire, Jérôme Saint-André a fortement développé le rayon boucherie en quelques…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre