Aller au contenu principal

Nouvelle-Aquitaine : Le Marché de Léopold ouvre son nouveau concept de magasin

Baptisé « Leopold », le magasin situé en Charentes-Maritimes, préfigure la consommation bio de demain, pour le PDG de l’enseigne, Benjamin Quiras.  

étal marche_de_leopold_
Créée en 2008, Le Marché de Léopold rassemble 27 points de vente, majoritairement répartis sur la région Ouest. L’enseigne est passée de 29 M€ de chiffre d’affaires en 2019 à 40,5 M€ en 2021.
© Le MArché de Léopold

Le 10 décembre, Le Marché de Léopold, enseigne bio d’origine aquitaine, ouvrira à Puilboreau (Charente-Maritime), près de La Rochelle, un nouveau concept de magasin baptisé « Léopold ». Cette ouverture marque un tournant fort pour le distributeur en 2022 après s’être développé dans le Nord de la France et mis fin à son partenariat avec Les comptoirs de la bio.

Le nouveau magasin couvre 900m2 avec une ambiance typique de halle de marché. Il regroupera plusieurs pôles alimentaires dont l’espace primeur. Les fruits et légumes ont fait l’objet d’un important travail de sourcing : « Nous avons cherché un référencement spécifiquement local pour le magasin. Nous allons travailler avec beaucoup de fournisseurs, toujours en direct » explique Benjamin Quiras, PDG de l’entreprise.

Un magasin-pilote pour le consommateur bio de demain ?

La grande innovation dans ce magasin « Léopold », qui fait figure de pilote, est la création d’un espace snacking/vente à emporter disposant de son entrée propre. Le magasin a fait l’objet d’un investissement de 1,2 M€ et a entrainé la création de15 emplois en CDI . Par ailleurs, le 12 décembre, un tout nouveau site web sera lancé, permettant des achats en ligne (avec une livraison non-carbonée dans un rayon de 25 kms autour du magasin).

 

benjamin quiras marché de léopold

 

Est-ce à dire que le magasin Léopold préfigurerait une sorte de « Grand Frais bio » ? Ce n’est pas le cas pour Benjamin Quiras : « le magasin de La Rochelle est de type halle de marché seulement. C’est une évolution de notre modèle, pas une révolution. Je ne pense pas que l’on puisse faire de comparaison avec cette enseigne ; les différences entre les deux existent vraiment ». Par ailleurs, le contexte actuel, avec la baisse des ventes en bio et plusieurs fermetures de magasins, est plutôt compliqué : « C’est une prise de risque, assurément, concède Benjamin Quiras. Mais, nous sommes engagés dans un projet entrepreneurial sur 10, 15 ans. Nous pensons que ce nouveau modèle est attendu par le consommateur bio de demain. Une des raisons de la situation actuelle, mis à part le contexte inflationniste, est que l’offre bio n’a pas évolué ces dernières années ».

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

Une bineuse équipée de moulinets TILT Rotovert, permettant de désherber le rang lors du binage, sur un champ. Devant, le drapeau de l'Unilet
Parsada pour les légumes d’industrie : quelles avancées après un an ?

Un voyage de presse organisée dans les Hauts-de-France par Unilet a été l’occasion pour les opérateurs de la filière des…

animations le long du tour de france par la banane de guadeloupe et de martinique. ambiance carnaval
Banane : « Avant le Tour de France, impossible de passer une mise en avant en été »

La Banane de Guadeloupe et de Martinique fête ses 7 ans sur le Tour de France. Un partenariat coûteux mais rentable, si l’on…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes