Aller au contenu principal

Le MIN de Nantes investit pour faire « mûrir les idées »

Le MIN de Nantes poursuit son développement et annonce un projet phare d’« incubateur de bonnes idées ». 11 M€ vont être investis dans un nouveau bâtiment dédié à cela qui pourrait être opérationnel en 2025-2026.

Amaury Hanotaux, directeur général de la Semminn, et Mahel Coppey, présidente du MIN de Nantes le 13 avril 2023.
Amaury Hanotaux, directeur général de la Semminn, et Mahel Coppey, présidente du MIN de Nantes : « Le MIN doit servir son territoire, mais aussi répondre aux enjeux de demain ».
© Véronique Bargain - FLD

En 2022, les volumes commercialisés sur le MIN de Nantes ont légèrement diminué. « Les chiffres seront connus en juin. Mais la crise énergétique et l’inflation mettent le secteur sous tension », reconnaît Amaury Hanotaux, directeur générale de la Semminn, gestionnaire du site. Une baisse qui ne semble pas plus marquée en bio, le grossiste Provinces Bio notamment ayant encore étendu ses locaux. Avec 200 000 t de produits commercialisés, 140 entreprises et 4 500 acheteurs, contre 3 500 en 2019, pour 428 M€ de chiffre d’affaires, le MIN se veut « une locomotive de l’écosystème agroalimentaire du grand Ouest ». Sur 70 000 m² de bâtiment, 98 % sont aujourd’hui occupés. La Semminn accompagne les opérateurs dans leurs agrandissements, les recrutements (matinées de l’emploi), pour renforcer leur visibilité (amélioration de la signalétique et des enseignes), tout en accueillant de jeunes pousses.

 

Le MIN de Nantes veut renforcer l’approvisionnement local

En lien avec le Projet alimentaire territorial de la métropole nantaise, les efforts se poursuivent pour renforcer l’approvisionnement local. « 40 producteurs locaux, dont 80 % de maraîchers, vendent sur le carreau, 150 approvisionnent les grossistes et nous travaillons à développer ces circuits courts », annonce Amaury Hanotaux. Mais le MIN veut aussi se projeter dans l’avenir. « Il doit servir son territoire, mais aussi répondre aux enjeux de demain », insiste Mahel Coppey, vice-présidente de Nantes Métropole et présidente du MIN. 11 M€ vont être investis dans un bâtiment de 1500 m² au sol, sur 3 étages, destiné à être un « incubateur de bonnes idées ». « Il y a des enjeux importants autour de la logistique, de la restauration, de la transformation des produits locaux, de la Foodtech. Le but est que tous les acteurs, institutionnels, entreprises, écoles, start-ups… se retrouvent dans un même lieu pour faire mûrir leurs idées ». Le bâtiment accueillera des bureaux, des activités commerciales et de service, des espaces de formation, une cuisine professionnelle, des opérateurs logistiques…

 

Le MIN de Nantes veut aussi réduire ses coûts de fonctionnement

Le MIN travaille aussi à réduire ses coûts de fonctionnement, notamment sur l’électricité. « La facture est passée de 550 000 € en 2021 à 1,5 M€ en 2022 ». Des efforts ont été faits pour économiser l’énergie et augmenter de 7 à 13% la part d’autoconsommation des 31 000 m² de panneaux photovoltaïques du site. Et en 2025, le MIN entrera dans le consortium d'achat d'énergie de Nantes Métropole. Les contrats de maintenance des équipements ont aussi été renégociés. Et des efforts ont été faits pour réduire le coût de la gestion des déchets. « L’optimisation de la récupération des invendus a permis de faire passer le taux de perte de 30 % à 7 %. 87 % des déchets sont désormais triés et valorisés et l’objectif est de passer à 90 % fin 2025. Enfin, nous travaillons sur la réutilisation des cagettes bois et plastique. Plusieurs producteurs locaux sont déjà intéressés ».

Les plus lus

<em class="placeholder">Verger agrivoltaïque expérimental en pêches et abricots de la Sefra.</em>
Drôme : après la liquidation de la station expérimentale en fruits, la Sefra, quelles suites pour l’expérimentation ?

La station expérimentale fruits Rhône-Alpes (Sefra) a stoppé son activité début juillet. Une nouvelle structure est en…

<em class="placeholder">Des branches d&#039;un noisetier, verger de noisettes. </em>
Noisette et acétamipride : le « choc » de la filière après la censure partielle de la loi Duplomb

Plus que jamais politisé et médiatisé, le débat estival sur l’acétamipride a laissé la filière noisette dans une profonde…

<em class="placeholder">Des kiwis verts dans un verger Zespri en France. </em>
Kiwi vert : une allégation santé autorisée par l’Union européenne

L’UE a solennellement reconnu, fin juillet, que le kiwi vert augmente « la fréquence des selles », grâce à un…

<em class="placeholder">Verger de pommes rouges sur un rang et verte sur l&#039;autre.</em>
Pommes et poires : quelles prévisions de récoltes 2025 en Europe ?

Prognosfruit, qui s’est déroulé début août à Angers, a dévoilé des prévisions 2025 de production de pommes et poires…

Dorothée et Antton DIRATCHETTE, associés du Gaec Lekuberri, dans leurs serres de production de fraises.
« Nous remettons nos comptes courants d’associé à zéro à chaque assemblée générale »

Dorothée et Antton Diratchette, en Gaec, maraîchers à Mendionde (dans les Pyrénées-Atlantiques) sont extrêmement vigilants sur…

<em class="placeholder">Jean-Pierre Besson, président du GIE Ail Drômois, observe la récolte d&#039;ail 2025.</em>
Ail de la Drôme : des rendements pénalisés par les fortes chaleurs

Au GIE L’Ail drômois, on constatait mi-août un manque de calibre sur les bulbes récoltés cette année. Mais pour l’instant la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes