Aller au contenu principal

Le groupement porcin finistérien Porélia garde le cap

Malgré six installations en 2022 et un cumul de 24 installations sur les dix dernières années, le groupement finistérien Porélia a enregistré une baisse de 5,9 % du nombre de porcs charcutiers vendus l’an passé, à un peu plus de 580 000 têtes contre 904 000 en 2021.

Les dirigeants de Porélia. De gauche à droite : Eric Thomas (Trésorier), Morgane Rannou (présidente), Olivier Billon (vice président), Emmanuel David (responsable ...
Les dirigeants de Porélia. De gauche à droite : Eric Thomas (Trésorier), Morgane Rannou (présidente), Olivier Billon (vice président), Emmanuel David (responsable commercial), Rachel Rivière (directrice) et Rémi Berthevas (responsable technique)
© D. Poilvet

53% d’entre eux ont été vendus via le MPB. « C’est dans nos gènes », a rappelé Morgane Rannou, sa présidente, à l’occasion de l’assemblée générale du groupement le 23 juin dernier. « Conformément aux engagements du conseil, les éleveurs ont tous perçu le prix de base défini par le marché du porc. » Elle souligne que des compensations ont été versées aux éleveurs le plus impactés par les retards de départ sur les trois premiers mois de 2022. « Par ailleurs, le paiement des mâles castrés a été mutualisé afin que garantir le même prix soit appliqué à tous les éleveurs, quel que soit l’abattoir. » Aujourd’hui, tous sont à +3 centimes par rapport au prix de base, sauf JPA qui n’accorde pas de plus-value pour les mâles castrés vendus en direct. En 2023, de nouveaux projets d’agrandissement ou de restructuration voient le jour chez les adhérents du groupement. Cependant, la présidente déplore un contexte tendu dans le Finistère. « De nombreux dossiers ont été déférés devant le tribunal administratif. Plusieurs ont fait l’objet d’une annulation de leur autorisations. » Elle déplore qu’en bassin versant algues vertes, tous les dossiers d’agrandissement seront soumis à une procédure d’autorisation environnementale. « Ces décisions prises par le préfet du Finistère auront des conséquences pour la production », met-elle en garde.

Les plus lus

<em class="placeholder">OPHELIE CHARTIER ELEVEUSE DE PORCS EN MAYENNE CHEFFE D&#039;ENTREPRISE SELECTION NUCLEUS</em>
« J’ai les mêmes capacités qu’un homme pour conduire un élevage de porcs»

Non issue du milieu agricole, Ophélie Chartier s’est installée seule à la tête d’un élevage de 165 truies, à Cigné en Mayenne…

Eleveuse de porcs en Finsitère_cheffe de son élevage
Installation : « Salariée, je voulais acheter un élevage de porc, deux ans après, cela marche bien ! »

Installée seule à la tête d’un élevage de 210 truies naisseur-engraisseur dans le Finistère, Anne Postic cherche à gagner en…

<em class="placeholder">Les Allemands valident l’immunocastration des porcs mâles</em>
Les Allemands valident l’immunocastration des porcs mâles

Une étude à grande échelle réalisée par des chercheurs de l’université de Munich démontre l’intérêt de l’immunocastration…

<em class="placeholder">Les représentants d&#039;Axiom et de Gènes Diffusion ont officialisé le lancement du verrat XXV, destiné au marché français.</em>
Émeraude, filiale d'Axiom et Gènes Diffusion, lance le verrat XXV

À l’occasion du Space, Axiom et Gènes Diffusion ont annoncé conjointement la mise sur le marché d’un nouveau verrat, issue d’…

<em class="placeholder">L’abattoir de Montfort sur Meu de Cooperl Viande a investi en 2024 dans un dispositif d’étourdissement au CO2.</em>
Les grands abattoirs de porcs français consolident leur production
Après la crise de 2022-2023, les grands abattoirs du Grand Ouest stabilisent leur production et investissent de manière raisonnée.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)