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L’arbre en élevage bovin lait : Les multiples raisons d’investir

La protection des sols, des cultures et des animaux sont le principal atout des arbres et arbustes. Ils représentent aussi une trésorerie sur pied.

« L’arbre est très utile à l’élevage s’il est pensé comme un partenaire, et qu’il est bien intégré sur l’exploitation, au service des activités agricoles », plante Sylvie Monier, éleveuse et directrice de Mission Haie en Auvergne Rhône-Alpes. La principale motivation des éleveurs qui plantent, est d’offrir des abris pour leurs animaux. Les nouveaux projets de plantation se réfléchissent souvent en même temps qu’un réaménagement parcellaire pour améliorer le pâturage. Les éleveurs plantent aussi pour lutter contre l’érosion, limiter l’effet desséchant du vent sur les prairies et cultures… Bref, la porte d’entrée pour investir dans l’arbre est de tirer partie de ses co-bénéfices. La valorisation du bois et/ou du stockage de carbone viennent en sus. « Une erreur est de comparer l’activité bois à un atelier de l’exploitation. La recherche d’une valorisation économique du bois est là pour conforter les arbres et arbustes mais elle doit être considérée avec l’ensemble des services rendus sur l’exploitation et son territoire », insiste Stéphane Pestel, de la chambre d’agriculture de Normandie.

1 - Un abri pour les animaux en pâture

Les vaches laitières sont sensibles aux courants d’air. « Une haie brise-vent peut permettre de sortir plus tôt les animaux au printemps et de les rentrer plus tard en saison », point Sylvie Monier. Un brise-vent efficace doit éviter les résineux qui provoquent des effets tourbillon après la haie.

Une haie ne suffit pas pour créer des abris pour les animaux. Dans l’idéal, une parcelle comporte aussi des arbres isolés. « Un seul arbre isolé ne suffit pas, pour gérer la concurrence entre vaches. Le repère est d’un arbre pour 8 à 10 vaches pour un sujet adulte de type frêne ou chêne », précise Sylvie Monier. Et un groupe de deux ou trois arbres et arbustes si les vaches vêlent dehors, pour protéger le veau.

 

 
Pour protéger les animaux, l'arbre isolé ou un groupe d'arbres sert de parasol.
Pour protéger les animaux, l'arbre isolé ou un groupe d'arbres sert de parasol. © Mission Haie Aura

 

« Avec d’autres éleveurs, nous observons que les vaches vont à l’ombre de la haie plutôt en fin de journée quand l’ombre est plus longue et permet de ne pas être trop près des arbres, et elles restent debout, décrit Sylvie Monier. Pour se coucher en journée, elles choisissent des arbres isolés. Et elles se positionnent en cercle de façon à pouvoir voir dans toutes les directions. Nous pensons que les vaches ont gardé un instinct par rapport au risque de prédateurs. Dans une haie, un prédateur peut se cacher. Si elle se couche le long de cette haie, la vache n’aura pas le temps de se relever et de fuir en cas d’attaque. C’est sans doute pour la même raison qu’à choisir les vaches préfèrent se coucher en haut d’une pente. Si je plante un arbre isolé, je choisirai donc plutôt le haut de la pente ; et les endroits où naturellement les vaches se couchent pour ruminer. »

L’abri a un impact économique indirect en permettant de diminuer le stress thermique des animaux, d’améliorer l’ingestion d’herbe, et donc d’éviter des baisses de production et des problèmes sanitaires (essai des parasols pour génisses à la ferme expérimentale de Derval).

 

 
Il n'y a pas que l'ombre qui attire les vaches. Elles aiment s'appuyer à l'arbre, s'y gratter. C'est un élément de bien-être animal au pâturage.
Il n'y a pas que l'ombre qui attire les vaches. Elles aiment s'appuyer à l'arbre, s'y gratter. C'est un élément de bien-être animal au pâturage. © Unité Ferlus Inrae Lusignan

 

L’arbre est un élément de bien-être animal : les vaches aiment se gratter aux arbres, se coucher en appui dessus. Les jeunes plants - jusqu’à vingt ans d’âge - nécessite donc une protection contre les vaches. « Sous un arbre, les animaux sont plus calmes. On peut intervenir plus facilement », ajoute Sylvie Monier.

2 - Une protection aussi pour les cultures

« Les haies et bosquets protègent du vent qui desséche les cultures et les prairies. L’arbre protège la culture sur une distance égale à 15 - 20 fois sa hauteur », rappelle Sylvie Monier (Soltner, Planter des haies, 1971).

La haie limite le risque de gel printanier grâce au fait qu’elles captent la chaleur en journée et la restitue la nuit. À l’inverse, l’arbre rafraîchit la parcelle quand il fait chaud : la température est abaissée de 5 à 10 °C dans l’ombre.

Les haies et les arbres en intraparcellaire font certes perdre un peu de surface cultivable à leurs pieds - environ 3 % en agroforesterie, 2 % avec des haies sur les quatre côtés -, mais la climatisation de la parcelle, la remontée des éléments nutritifs, de l’eau…, permettent d’améliorer la production fourragère. La haie permettrait de sortir plus de rendement dès que l’eau est un facteur limitant, jusqu’à 30 % de plus par rapport à une parcelle sans aucune haie (Barloy & Cherouvrier, 1976). « Au final, il n’y a pas de pertes, et plutôt des gains », indiquent les conseillers.

Les alignements intraparcellaires permettent aux insectes, et donc aux auxiliaires, de coloniser davantage la parcelle à partir de la haie (suivi de la chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire).

3 - Des effets agronomiques

La haie placée en travers de la pente lutte contre l’érosion. Le système racinaire permet de stocker l’eau en hiver : 5 m3 d’eau par ml de haie (J. Baudry, Inra). Il permet aussi de réduire la lixiviation de l’azote. Il ramène les éléments fertilisants des profondeurs jusqu’à la surface et améliore la richesse en matière organique du sol via la décomposition des radicelles et des feuilles. « Ces bénéfices sont certains mais nous manquons encore de chiffres précis », souligne Samuel Fichet, de Prom’Haies Nouvelle Aquitaine. La chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire suit plusieurs parcelles en agroforesterie avec des fosses pédagogiques et fera un point vers 2025 - 2030.

4 - Un foyer de biodiversité

Les haies et les alignements d’arbres d’une exploitation abritent une biodiversité très riche mais ils ne sont pas les seuls ; toutes les infrastructures agroécologiques (IAE : muret, mare, arbre) et les pratiques sur le territoire influent la biodiversité. Les effets de vos propres arbres sur les cultures et prairies sont donc difficiles à évaluer. Ceci dit, dans un environnement riche en IAE, les éleveurs observent plus d’oiseaux (buses, hérons, mouettes, corbeaux), de chauve-souris, de renards, d’hermines… prédateurs naturels des rongeurs qui peuvent aider à faire baisser la pression.

« Dans les haies, on trouve des hermines, prédateurs des campagnols. Pour une véritable efficacité, il ne faut pas laisser plus de 10 ha sans alignement d’arbres ; autrement dit, au-dessus de 300 mètres sans abri les hermines ne traversent pas le champ ou le pré. Pour protéger les hermines, vous pouvez leur proposer un tas d’environ 1 m3 de cailloux ou de bois en forme de pyramide », développe Sylvie Monier.

5 - Facilite le pâturage tournant

Lors d’un réaménagement parcellaire, tout est réfléchi ensemble : le découpage des paddocks, le tracé des chemins, les haies et alignements d’arbres intraparcellaires et le passage de l’eau d’abreuvement. « La formation de paddocks carrés plutôt qu’en couloir permet de mieux placer des arbres isolés et l’abreuvement de façon à gérer les rapports de dominances entre vaches », souligne Sylvie Monier. Les éleveurs apprécient que les haies et alignements démarquent bien les paddocks et facilitent ainsi la circulation des génisses et des vaches.

6 - Apporte un complément de fourrage

Les vaches consomment des feuilles et très jeunes tiges. Les ligneux sont un apport intéressant en complémentation, quand en été les prairies sont grillées. Les éleveurs s’intéressent de plus en plus à l’arbre fourrager, même dans le Nord-Ouest de la France, pour anticiper les conséquences du changement climatique. Le choix des essences et la taille sont spécifiques de la valorisation fourragère.

7 - Le bois d’œuvre : un placement de très long terme

 

 
Jeune frêne pour une valorisation en bois d’œuvre.
Jeune frêne pour une valorisation en bois d’œuvre. © DR

 

Les arbres destinés à faire du bois d’œuvre sont plantés en alignements intraparcellaires, en isolé, ou sont des arbres au sein des haies. « On ne peut pas garantir au moment de la plantation que tel arbre pourra être valorisé en bois d’œuvre ni à quel prix. Il lui faudra au moins trente à quarante années de vie, durant lesquels plein d’évènements peuvent contrarier sa noble destinée. On déconseille de planter ces arbres sur sol superficiel et/ou trop séchant. Une fois planté, il faudra le tailler au moins les dix - quinze premières années de sa vie et remplacer si besoin les protections contre la faune sauvage et les animaux d’élevage. Si ce travail n’est pas fait, la valeur de l’arbre est amputée. Si on fait l’impasse sur la taille une année, on ne pourra plus corriger les défauts par la suite. Il faut donc vraiment s’astreindre à le faire », insiste Samuel Fichet.

8 - Le bois litière pour économiser de la paille

L’utilisation de plaquettes de bois ou de fine de bois, en litière pour les animaux se développe. Cette valorisation s’impose d’elle-même quand il y a beaucoup de haies sur l’exploitation. Et elle prend tout son sens dans un contexte où la paille coûte cher.

L’intérêt économique est évident que l’on produise ou pas de la paille sur son exploitation. Si on produit de la paille, autant la valoriser autrement, pour l’alimentation par exemple, pour économiser d’autres matières premières aux coûts également très élevés. Cet usage permet de valoriser aussi bien les ligneux destinés au bois énergie que ceux destinés à l’affouragement des animaux.

Beaucoup d’éleveurs se servent aussi de leurs excédents de bois plaquette pour stabiliser des chemins, autour des entrées et sorties de paddocks, ou des râteliers.

9 - Le bois énergie : une rentabilité à améliorer

La production de bûches est un travail pénible, le bilan énergétique et environnemental n’est pas bon ; cela reste un petit débouché pour du chauffage d’agrément. Par contre, la filière bois déchiqueté, ou bois plaquette, valorise tout le bois. Le travail est très mécanisé. Et les chaudières associées au bois plaquette sont très performantes. Le hic est que pour l’instant, il n’y a pas assez de débouchés pour tout le bois issu de l’entretien des haies et que la rentabilité est faible pour les éleveurs engagés. Mais le contexte pourrait bien évoluer en faveur de cette ressource locale quand elle est gérée durablement.

Points de vigilance

Pour réussir sa culture d’arbres et arbustes, quelques règles fondamentales :

- Des essences adaptées au contexte pédoclimatique de l’exploitation. Des plants produits localement. Anticiper le changement climatique en testant une espèce plus "méditerranéenne".

- Diversifier les essences, entre quatre et quinze espèces différentes, pour répartir les risques liés au changement climatique, aux maladies et ravageurs. Cela permet aussi d’avoir des croissances plus ou moins rapides et d’échelonner la production de bois.

- Soigner l’implantation. Un travail du sol à 20 - 40 cm de profondeur appelé sous-solage ou fissurage, deux mois avant la plantation. Un émiettage en surface de la bande travaillée. Un pralinage des racines (mélange 1/3 de terre, 1/3 de bouse et 1/3 d’eau) est recommandé. Un paillage permet de maîtriser les adventices et de maintenir l’humidité du sol. Un tuteur et des protections du jeune plant contre la faune sauvage (chevreuil, lapin…) et les bovins.

- Suivre avec attention la culture les dix quinze premières années. L’entretien consiste à réparer les protections, remplacer les arbres morts, tailler les arbres et arbustes en fonction de leur destination. Faucher la bande enherbée sur la ligne d’arbre pour gérer les adventices.

Quatre obstacles au développement de l’arbre

Les aspects rémunération, propriété et temps de travail sont des freins importants au développement de l’arbre intégré dans les exploitations.

Un temps de travail pourtant pas si élevé. « Le suivi des plantations les dix quinze premières années ne prend pas beaucoup de temps, mais comme ce n’est pas jugé prioritaire, c’est malheureusement retardé, voire ce n’est pas fait », souligne Samuel Fichet, de Prom’Haies Nouvelle Aquitaine. L’entretien des alignements intraparcellaires prendrait entre deux et trois heures par hectare et par an. « Pour une haie, il y a la taille de formation un an après la sortie d’hiver, la fauche pendant au moins trois ans, puis l’élagage des hauts jets. Puis, on revient faire le bois quinze à vingt-vingt cinq ans plus tard », détaille Jean-Charles Vicet. Le chantier de coupe pour le bois énergie, très mécanisé, prend environ quatre heures pour faire 20 t de plaquettes.

L’arbre est encore perçu comme une gêne. Il y a des inquiétudes par rapport au fait que les branches peuvent abîmer le matériel. L’autre inquiétude porte sur la concurrence de l’arbre et la perte de rendement de la culture. Les premiers retours d’expérience montrent que les quinze premières années il n’y aurait pas d’impact négatif, ni positif, des arbres sur le rendement global de la culture. Le rendement pourrait baisser avec des arbres plus grands (Dupraz, Inra). « Mais avec le changement climatique, on peut se demander s’il y aura un jour une baisse ! », pointe Jean-Charles Vicet.

Un investissement non négligeable. « L’implantation coûtait environ 7 € le mètre linéaire HT il y a encore un an, sans compter la main-d’œuvre. Ce sont souvent des chantiers collectifs avec beaucoup de bénévoles. Aujourd’hui, avec la flambée des prix, qui concerne aussi bien les plants que le paillage et les protections, on est peut-être à 9 €/ml. Si on délègue tout le travail, il faut compter 13 à 15 €/ml avec le conseil », estime Jean-Charles Vicet, de la chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire. Les projets intraparcellaires évoquent des investissements en arbres et accessoires compris entre 6 et 11 €/arbre sans le conseil et la main-d’œuvre. S’ajoutent le suivi et l’entretien des ligneux.

Le problème de la propriété. Règlementairement, les ligneux appartiennent au propriétaire du foncier. La recette de la vente de bois est censée revenir au propriétaire. Le fermier prend aussi le risque que son propriétaire fasse un autre usage des arbres que celui qu’il projetait. Résultat : les exploitants ne plantent pas sur les terres dont ils ne sont pas propriétaires. Ou alors ils plantent avec un accord conclu avec le propriétaire, avec parfois une remise sur le montant du bail ou un autre arrangement.

Des aides publiques et privées

Il y a plus d’aides publiques (collectivités territoriales, fonds Feader du second pilier de la Pac, Agences de l’eau…) pour planter qu’il y a cinq - dix ans, avec parfois des aides qui peuvent comprendre la première année d’entretien, mais les dossiers administratifs sont plus complexes. Le plan de relance comporte aussi des aides pour planter des haies et arbres intraparcellaires ; dépêchez-vous si vous êtes intéressés (mesure Plantons des haies).

Il y a aussi des mécènes privés : des entreprises régionales ou des associations. « Le niveau d’aides est moins élevé mais les dossiers administratifs sont plus simples », indique Jean-Charles Vicet, de la chambre d’agriculture des Pays de la Loire.

La nouvelle Pac introduit trois voies d’accès aux éco-régimes. Les arbres aideront à accéder à la voie "Infrastructure agroécologique". Un bonus haies est prévu pour ceux qui choisissent la voie "Certification" ou la voie "Pratiques agricoles". Enfin, espérons que les deux mesures du second pilier pour les haies et l’agroforesterie restent dans la nouvelle Pac.

Les paiements pour services environnementaux donnent un nouvel intérêt à l’arbre

La vente de crédits carbone et autres PSE en sont aux balbutiements. Ils permettront de conforter les arbres en élevage.

« Le vent tourne avec les PSE - paiements pour service environnemental. Ils vont donner un intérêt à l’arbre », pointe Jean-Charles Vicet, de la chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire. Un PSE consiste à rémunérer un service apporté par l’éleveur au territoire ; par exemple les co-bénéfices apportés par les arbres et arbustes. Le partenariat repose sur un engagement de gestion durable des ligneux, comme le label Haie. La vente de crédit carbone est une forme de PSE. Elle passe par un diagnostic Carbocage (1) et un engagement de gestion durable.

Le label Haie est en cours de déploiement

« Le label Haie bénéficie de deux dispositifs nationaux : la nouvelle Pac va exiger le label Haie pour bénéficier du bonus Haie (7 €/ha/an) ; et l’expérimentation des PSE, via les Agences de l’eau, a démarré concrètement en 2021 avec des contrats d’engagement qui doivent intégrer le label Haie. Cette année, les audits sont en cours. En outre, dans les territoires, les choses bougent avec des appels d’offres, de chaufferies, mais aussi de services alimentaires, qui ont des critères de pratiques d’entretien des haies », explique Paule Pointereau, de l’Afac agroforesterie.

En Normandie, ils valorisent le carbone stocké

En Normandie, via l’association Haiecobois (Manche), des agriculteurs vendent leur bois plaquette à un prix supérieur au marché, avec la garantie local et un plan de gestion durable du bocage. En plus, un GIEE d’agriculteurs expérimente la valorisation du carbone stocké par les haies. La réflexion a été menée avec la chambre d’agriculture et le conseil départemental qui cherchait à compenser les émissions de carbone liées à son journal. « En décembre 2020, sept exploitations adhérentes au GIEE ont signé un contrat sur dix ans (65 km de haies engagés, soit 1950 tonnes de carbone additionnel sequestré sur dix ans). Nous touchons 240 €/km de haie par an (sur maximum 10 km par exploitation) ; la valorisation est fixée à 80 €/téqCO2 ce qui est au-dessus du prix du marché du carbone », expose Jean-François Laurent, président du GIEE.

Depuis, quatre autres groupes se sont constitués en Normandie afin qu’il y en ait un par département. « Les diagnostics "Carbocage", via la mise en place d’un plan de gestion durable spécifique sont en cours. Cette année, il faudra chercher des entreprises qui souhaitent compenser leurs émissions de carbone et signer les premiers contrats de PSE », conclut Stéphane Pestel, de la chambre d’agriculture de Normandie.

(1) Carbocage est la méthode haies du label Bas-carbone, validée par le ministère de la Transition écologique. Elle permet de chiffrer le stockage du carbone et de le valoriser sur le marché du carbone.

Vers 8000 km en label Haie

En 2019, au bout d’un an de mise en oeuvre du label Haie, 84 gestionnaires étaient labellisés, pour 854 km de haies gérées sous cahier des charges.

« D’ici fin 2022, nous pensons atteindre environ 8000 km de haies sous le label pour environ 800 exploitations qui se sont engagées », évalue Paule Pointereau, de l’Afac agroforesterie.

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