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Vendre la montagne au consommateur

Quelques initiatives tentent de mettre en avant la montagne pour valoriser les produits laitiers. Le projet de marque ombrelle doit les doper.

La raclette Montlait a été lancée à l'automne 2019, après le beurre et le lait UHT.
La raclette Montlait a été lancée à l'automne 2019, après le beurre et le lait UHT.
© APLM

Montlait est une initiative qui amène de la valorisation, partagée entre les acteurs. Elle se développe, mais très doucement et elle ne représente encore que 11 millions d'équivalent litres de lait vendus. Cette marque de producteurs porte du lait UHT, du beurre et de la raclette. « La marque Montlait amène aujourd'hui 50 €/t en plus sur le prix du lait, sur les volumes valorisés par la marque, ce qui aujourd'hui correspond à environ 10 % du lait collecté (406 exploitations adhérentes, soit environ 140 millions de litres) », expose Yannick Fialip, secrétaire de l'APLM (Association des producteurs de lait de montagne).

Le Lait de montagne Carrefour est du lait UHT sous contrat quadripartite (Carrefour, Coopal, Orlait, SLVA), qui ne concerne que 30 millions de litres, avec un prix de base négocié à 385 €/1 000 l pour 2019.

Des marques privées comme Sacré Willy et La Fermière proposent des produits laitiers frais au lait des Alpes. Mais, de façon surprenante, les emballages n'exploitent pas l'image de la montagne ou très discrètement. Autre marque, Savoie Yaourt avec une identité plus affichée. « La filière devrait plus jouer sur l'affectif dans notre communication vers le consommateur. C'est ce que font la Bavière et le Tyrol, qui se servent de belles images de montagne pour vendre leurs produits », pointe Jean-Michel Javelle, président du Criel Aura.

La production fermière affiche une bonne dynamique. À noter aussi des créations de fromageries pour la vente directe d'éleveurs organisés en collectif dans les Alpes par exemple : Champsaur, Ebrard...

La marque ombrelle en préparation doit pousser ces démarches et en stimuler de nouvelles.

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