Aller au contenu principal

Une centaine d’éleveurs laitiers changent d’OP et d’acheteur

En Normandie, plus de la moitié des adhérents de l’APLN et liés à Eurial, ont choisi de rejoindre l’APLBC, pour un contrat avec Novandie.

Bovins lait / vaches normandes et prim'holstein au pâturage en Normandie
Des éleveurs adhérents de l'APLN ont changé d'OP pour s'engager avec Novandie dans une relation contractuelle tripartite.
© S. Leitenberger

C’est un fait rare : les adhérents de l’association de producteurs de lait normands (APLN) ont eu le choix entre deux relations contractuelles : rester à l’APLN(1) et liés à Eurial ou changer d’organisation de producteurs et passer à l’APLBC (Association des producteurs de lait du bassin Centre) pour rejoindre le projet du transformateur laitier Novandie. C’est cette seconde option qu’ont choisie une centaine d’exploitations laitières et plus de 90 millions de litres de lait, sur les plus de 200 producteurs que compte l’APLN. Le changement sera effectif à partir du 1er janvier 2024.

L’OP APLBC a cherché des producteurs

Le projet de Novandie (groupe Andros) était de trouver des producteurs pour développer l’approvisionnement en direct de ses deux usines, en Seine-Maritime et en Eure-et-Loir, après la fin d’un contrat d’achat de lait. Intéressée par les tripartites de la Laiterie Saint Denis de l’Hôtel (LSDH), Novandie a pris contact avec LSDH et l’APLBC. C’est pour ce projet que l’APLBC a proposé à l’APLN de rejoindre l’OP, au sein de la section LSDH. « L’objectif est d’aller chercher ensemble la valeur auprès de la grande distribution et de la mutualiser entre les éleveurs Novandie et LSDH. Ainsi, producteurs de Novandie et de LSDH auront un contrat-cadre commun », détaille Jérôme Chapon, un des responsables de l’OP.

Le choix d’une relation plus transparente

« Ceux qui ont décidé de changer ont avant tout choisi un autre type de relation commerciale. Celle des tripartites de la LSDH colle avec nos attentes : une reconnaissance des éleveurs, des échanges directs avec la laiterie, de la transparence dans la relation commerciale et la défense de la MPA (matière première agricole) », expose Élise Héron, vice-présidente de l’APLN. « L’autre élément qui nous plaît est que les négociations partent du prix de la MPA pour construire les prix de vente à la distribution, en marche en avant, tel que l’a voulu la loi Egalim. Ce qui n’est pas le cas avec Eurial, avec une formule de prix basée sur le mix-produits de l’entreprise et une prise en compte du coût de production sur la seule partie PGC France. » Le contrat-cadre proposé par Eurial et par l’Oplase – OP dont fait partie l’APLN – est l’aboutissement de longues négociations, suite à la dénonciation de l’ancien contrat par Eurial il y a deux ans.

(1) Association adhérant à l’Oplase, qui regroupe des exploitations liées à Eurial ultrafrais (Agrial) dans 8 départements : Seine-Maritime, Eure, Oise, Somme, Meurthe-et-Moselle, Haut-Rhin, Haute-Marne et Yonne.

Les plus lus

<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

<em class="placeholder">franck et émilie hivert devant leur robot alimentation en bio en mayenne</em>
Robot d’alimentation : « Nous consacrons six heures par semaine à nourrir 140 UGB en bio en Mayenne »

En Mayenne, les associés du Gaec Hivert ont opté pour un robot d’alimentation pour nourrir les vaches, les taries et les…

<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

<em class="placeholder">pièces de monnaie et billets</em>
Prix du lait 2025 : Sodiaal annonce un objectif de 470 €/1000 l en conventionnel et de 520 euros en bio, après un bon résultat 2024

Après de bons résultats pour l’année 2024 et un prix du lait payé à 492 euros les 1000 litres toutes primes et ristournes…

<em class="placeholder">essais variétaux luzerne</em>
Luzerne : le choix variétal face à l’évolution climatique
Les semenciers proposent désormais des mélanges de semences associant des variétés de luzerne typées sud et nord. L’objectif…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière