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La France, pas une terre de lait ?

Laurent Damiens, directeur marketing et international au Cniel. "Les produits laitiers sont tirés à l'export par la gastronomie française, la mode..." © A. Conté
Laurent Damiens, directeur marketing et international au Cniel. "Les produits laitiers sont tirés à l'export par la gastronomie française, la mode..."
© A. Conté

«On est face à un paradoxe français. Nos produits laitiers ne sont pas portés par notre modèle de production. Leur développement au grand export est basé sur des valeurs exogènes au lait : la mode, le luxe, la gastronomie, le vin », a expliqué Laurent Damiens, directeur marketing et international au Cniel lors de l’assemblée générale des industriels laitiers privés (Fnil). C'est ce que montre une étude menée auprès de cinq grands pays clients. À l’inverse la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, mais plus surprenant des pays comme les Pays-Bas ou le Danemark, sont perçus comme des territoires avec beaucoup de vaches, de prairies et même des montagnes ! "Ils ont dû, pour exporter, développer une communication Terre de lait." Les produist italiens sont eux aussi tirés par la gastronomie italienne, le vin... « Mais ils sont perçus comme simples, accessibles, alors que nos produits  sont considérés comme des produits premium, assis sur une solide tradition, réservés aux grandes occasions », souligne-t-il.

Est-ce grave? « Non, mais on peut améliorer les choses en proposant des recettes locales pour sortir de la gastronomie française, et en cultivant notre image Terre de lait.» Pour Frédéric Rossi, directeur général à l’export Busines France, pas sûr que cela vaille le coup d’investir des millions pour développer une image Terre de lait alors qu’il suffit de surfer sur l’image de la France pour exporter.

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