Aller au contenu principal

L’Organisation des Producteurs de lait du Grand Ouest veut encore croire aux EGA

L’OP lait du Grand Ouest se bat pour faire admettre à Lactalis une formule qui permette aux producteurs de lait de vivre de leur métier.

La médiation dure depuis mai dernier. © J. Chabanne
La médiation dure depuis mai dernier.
© J. Chabanne

L'Organisation des producteurs de lait du Grand Ouest (ex OPLGO  — 750 millions de litres contractuels) était toujours en médiation le 21 octobre dernier, pour aboutir à un accord sur le contrat cadre avec le groupe Lactalis. "Nous voulons tenir bon, pour que les choses changent et que notre formule de prix permette d’améliorer réellement la valorisation de notre lait. Nous croyons encore à la loi EGA", indiquait Christine Lairy, éleveuse et directrice de l’OP lait Grand-Ouest.

Un partage des risques et de valeur

Dans la proposition de l’OP, la grosse différence avec la formule de l’Unell (Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis) est le partage des risques entre les producteurs et l’entreprise pour la valorisation sur les marchés export, et la prise en compte des coûts de production des éleveurs dans 60 % du prix France. "Et nous proposons un tunnel pour éviter un trop gros décalage avec l’environnement. Lactalis a reconnu que notre formule était honnête mais le point de blocage porte sur la prise en compte des coûts de production sur la partie export." Avec la formule de l’OP, le prix de septembre aurait été de 338 €/1 000 l, avec une base 2017 à 342 € (en 38 - 32). "Ce n’est pas un prix déconnecté. Savencia a annoncé 347,50 euros pour le quatrième trimestre."

L’OP est en négociation avec Lactalis depuis novembre 2018, et elle a saisi le médiateur des contrats en mai dernier. "Nous sommes déçus de constater que l’esprit des EGA peine à se mettre en place."

Les plus lus

Astuce d’éleveur : des cannes à pêche transformées en barrière motorisée pour l’accès au pâturage

Franck Hivert, du Gaec Hivert en Mayenne, a installé un moteur de portail de garage sur des cannes à pêche qui servent de…

<em class="placeholder">vache laitière boit de l&#039;eau dans un abreuvoir dans une prairie</em>
Abreuvement au pâturage : position des bacs et débit d’eau sont essentiels

Placer le bac à moins de 150 mètres du fond de la pâture, assurer un bon débit d’eau, ajuster diamètre des tuyaux et…

Récolte du maïs épi : les quatre erreurs à éviter

L’ensilage de maïs épi est une source d’énergie pour les vaches laitières. La récolte du maïs épi et sa conservation au silo…

Maïs ensilage : les étapes à suivre pour réussir son ensilage

Récolter au bon stade le maïs fourrage est essentiel : il en va de la qualité et de la conservation de l'ensilage. Ne vous…

<em class="placeholder">Matthieu Caugant, éleveur dans le Finistère, devant ses vaches laitières</em>
Abreuvement au pâturage : « Des tuyaux de gros diamètre permettent d’alimenter nos 4 km de réseau d’eau pour 80 hectares accessibles »
Au Gaec Roz Avel, dans le Finistère, le réseau d’eau a été refait en même temps qu’une augmentation de la surface pâturable par…
<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière