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« Notre robot de traite branchait trop vite nos vaches »

À l’EARL du Grand Fougeray dans le Maine-et-Loire, le temps de traite a diminué de façon significative grâce à une meilleure préparation des vaches par le robot.

Arnaud David devant son robot de traite
Arnaud David, éleveur. " Nous avons gagné 30 secondes par vache traite en modifiant la préparation des vaches avant la traite par le robot "
© A. David

" Nous avons gagné 30 secondes par vache traite en modifiant la préparation des vaches avant la traite par le robot, se félicite Arnaud David, éleveur au Lion d’Angers, dans le Maine-et-Loire. Suite à l’audit de traite que nous avons réalisé, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait de la bimodalité sur plusieurs vaches du troupeau." Cela signifie qu’elles donnaient leur lait en deux temps, au lieu de vidanger leur mamelle selon une belle courbe régulière.

Lire aussi : Avec un robot de traite, les risques se concentrent sur un seul poste

Les éleveurs ont donc cherché à stimuler davantage les trayons au robot pour favoriser une meilleure éjection du lait. Le temps de brossage a été doublé, passant de 3 à 6 secondes par trayon, et une seconde désinfection au peroxyde a été ajoutée. Le laps de temps avant de brancher est passé de 20 à 50 secondes.

" Dans les jours qui ont suivi ce changement de paramétrage, j’ai reçu une alerte du robot car le temps moyen passé dans le box de traite avait fort baissé : il était passé de 7 à 6 minutes 30, se remémore Arnaud. J’avais du mal à y croire, mais le temps supplémentaire passé à la préparation de la mamelle a été largement compensé par l’augmentation de la vitesse de traite. C’est d’autant plus intéressant avec une stalle saturée. "

Zoom sur les principales anomalies repérées lors des audits de traite dynamique

Quand les tests traquent les anomalies au plus près du trayon

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