Le décrochage automatique, point sensible de la traite
Argument incontournable de la santé de la mamelle et du confort des éleveurs, les décrochages automatiques sont rarement contrôlés. Pourtant, les anomalies de réglages sont courantes et lourdes de conséquences.

Dans un cas sur deux, les décrochages automatiques, appelés déposes de traite par les professionnels, sont mal réglés. C’est le bilan des contrôles Dépos’traite réalisés en 2020 par les 121 agents agréés. Pourtant, seule une poignée d’éleveurs laitiers fait vérifier ses décrochages : 1 168 interventions l’année dernière, pour quelque 54 000 élevages français, pour la plupart équipés de ce système. « Dommage de passer à côté, estime Patrice Guillet, de Littoral Normand. Les éleveurs ont la chance de disposer de plusieurs contrôles pour leur installation de traite. Ces prestations doivent être considérées comme des outils pour la qualité du lait. » Parmi ces procédures créées et encadrées par le Cofit (Comité français interprofessionnel pour les techniques de production du lait), l’Opti’traite est la seule obligatoire.