« J’ai mis sous le même toit tous les animaux à risques »
Au Gaec Holstein Alliance, dans les Côtes-d’Armor, les génisses en post-sevrage ou en transition alimentaire, les taries, les préparations au vêlage et les vêlages sont regroupés dans un même bâtiment. Un bâtiment pensé pour limiter au maximum le stress, et faciliter le travail et la surveillance.
Lorry Beaucé, responsable du troupeau laitier, devant les box post-vêlage. Tout est pensé pour faciliter la prise en charge de la vache et de son veau : la double arrivée d’eau chaude et froide, et le cornadis qui bloque la vache quand elle vient manger. Il n’y a plus qu’à brancher le pot trayeur.
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A. Conté
Le bâtiment est à une cinquantaine de mètres de la stabulation des vaches en lactation située de l’autre côté de la fosse à lisier.
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A. Conté
La ration des « préparations au vêlage » est celle des taries à volonté (en kg brut : paille blé 7, ensilage maïs 14, tourteau de colza huile inf. à 5 % 2,5, carburee 0,1, minéral tarie 0,35) plus 2 kg d’aliment ‘préparation’ et 80 g de méthionine+lysine protégées.
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A. Conté
Le coin post-vêlage avec une litière de dolomie (sable calcaire), ici en place depuis trois semaines ; les bouses sont enlevées à la pelle.
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A. Conté
Les génisses arrivent dans ce bâtiment après leur sevrage à 2 mois. Elles consomment la même ration sèche qu’avant sevrage.
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A. Conté
« Plus on s’occupe des génisses et des vaches, plus on leur donne de confort, plus elles le rendent. » Lorry Beaucé, responsable de l’atelier lait du Gaec Holstein Alliance, en fait tous les jours le constat avec ses 175 vaches (150 vaches traites) et leur suite. L’élevage produit deux millions de litres de lait en système robotisé avec une moyenne à 38 litres par vache et par jour, des animaux qui font peu parler d’eux sur le plan sanitaire, et des génisses qui vêlent entre 21 et 25 mois avec une moyenne à 23 mois(1).