Aller au contenu principal

Embauchez-vous ponctuellement un salarié pour vous remplacer ?

S’absenter de temps à autre le week-end ou pendant les vacances nécessite de s’organiser. Vous faites-vous remplacer par un salarié ? Ou préférez-vous procéder autrement ?

© E. Bignon- Archives
 

David Morvan, éleveur dans le Finistère

OUI

 

 
Embauchez-vous ponctuellement un salarié pour vous remplacer ?
© D. Morvan
Je suis installé en individuel sur une ferme de 50 vaches et je fais appel au service de remplacement pour m’accorder dix jours de vacances l’été, deux week-ends de temps à autre, plus une dizaine de jours répartis sur l’année. J’en profite notamment pour participer à des journées de formation. Le service de remplacement, pour moi, c’est la facilité. Je ne veux pas me prendre la tête à faire des contrats. En plus, quatorze jours par an bénéficient d’un crédit d’impôt à hauteur de 50 % des dépenses de remplacement supportées. Depuis que je me suis installé en 2009, je valorise systématiquement ces quatorze jours annuels ! Heureusement que j’ai cette solution pour me permettre de souffler un peu !

 

Florent Cellier, éleveur dans le Rhône

OUI

 

 
Embauchez-vous ponctuellement un salarié pour vous remplacer ?
© E. Bignon
Nous sommes en Gaec à trois associés et nous embauchons régulièrement un jeune du village ou d’anciens stagiaires pour remplacer l’un de nous pendant les vacances scolaires. Nous les employons dans le cadre d’un Tesa simplifié. Ce dispositif est souvent utilisé pour les contrats agricoles saisonniers lors des vendanges par exemple. Il permet d’accomplir les déclarations sociales de manière simplifiée. Sur le site de la MSA, il faut faire une déclaration préalable d’embauche (DPAE) et déclarer le nombre d’heures mensuelles (0 €/mois s’ils ne sont pas venus). Fiscalement, c’est un bon moyen de créer des charges tout en s’allégeant le travail. Le Tesa ouvre droit à un crédit d’impôt plafonné à 1 500 € par associé, soit 136 heures de remplacement chacun (payées au Smic). Après crédit d’impôt (50 %) et déduction des cotisations sociales, le coût horaire revient environ à 3 € par associé. Faire appel au service de remplacement nous coûterait plus cher.

 

Thomas Duboeuf, éleveur dans le Rhône

NON

 

 
Embauchez-vous ponctuellement un salarié pour vous remplacer ?
© T. Duboeuf
Je m’organise avec mon voisin pour me libérer un peu de l’astreinte un week-end sur deux. Nous avons le même nombre de vaches (35) et nos fermes sont à 200 mètres l’une de l’autre. Nous nous entraidons très régulièrement et nous nous remplaçons à tour de rôle le samedi soir et le dimanche soir (parfois aussi le week-end entier). Le temps de traite est quasi équivalent sur chaque ferme. Quand on trait des deux côtés, il faut compter 2h à 2h30 en tout. Nous simplifions au maximum, les bêtes sont affouragées le matin, il n’y a qu’à repousser le soir. Nous nous remplaçons mutuellement également au moins une semaine par an pour prendre des vacances, en privilégiant les périodes calmes, sans travaux des champs.

 

Les plus lus

Eleveur veau moins de quinze jours niche individuelle
Veaux laitiers : « Je ne connais ni les diarrhées ni les problèmes pulmonaires »

À la SCEA des vertes prairies, en Seine-Maritime, Nicolas Banville concentre ses efforts sur la préparation au vêlage et la…

Pièce de monnaie
Prix du lait : Sodiaal payera 485 €/1 000 l pour 2023 en conventionnel

En conférence de presse le 4 avril, Damien Lacombe, président de Sodiaal, a annoncé 14,4€/1000 litres de ristournes pour les…

Deux stalles de robot de traite GEA
Robot ou salle de traite, les indicateurs à calculer pour bien choisir

Les tensions sur la main-d’œuvre poussent de nombreux éleveurs à sauter le pas des robots de traite. Pourtant le retour sur…

veaux en igloo individuel
Les bons gestes pour des veaux laitiers en pleine forme dès la naissance

Il n’y a pas une seule et unique recette pour élever un veau. Ce qui est sûr, c’est que les premiers jours sont déterminants…

Éleveuse veaux pouponnière
« J’utilise zéro antibiotique pour élever mes veaux laitiers »

Dans les Côtes-d’Armor, le Gaec Restquelen enregistre 3,3 % de mortalité périnatale sur les quatorze derniers mois. Les…

Yohann Barbe, président de la FNPL élu le 8 avril 2024
Yohann Barbe, nouveau président de la FNPL : « Nous ne devons plus perdre ni litre de lait, ni actif pour le produire »

Yohann Barbe, éleveur dans les Vosges, a été élu président de la FNPL le 9 avril. Il livre sa feuille de route à Réussir Lait…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière