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« Des performances différentes selon les variétés de maïs »
KWS a sollicité Eilyps pour une étude zootechnique sur la qualité alimentaire des maïs. L’idée était de comparer différentes variétés dans le cadre d’une ration pour lier la performance au champ et la performance en élevage. Ce travail a permis de labelliser les maïs EnergyBoost du semencier KWS. Explications de Loïc Quéméré, responsable marché et filière bovins chez Eilyps.
KWS a sollicité Eilyps pour une étude zootechnique sur la qualité alimentaire des maïs. L’idée était de comparer différentes variétés dans le cadre d’une ration pour lier la performance au champ et la performance en élevage. Ce travail a permis de labelliser les maïs EnergyBoost du semencier KWS. Explications de Loïc Quéméré, responsable marché et filière bovins chez Eilyps.
L'étude réalisé par Eilyps a permis à KWS de labelliser ses maïs EnergyBoost.
Dans quel type de ration les maïs ont-ils été comparés ?
Nous avons travaillé sur des rations standard hivernales que l’on rencontre dans l’ensemble des régions, y compris dans l’Ouest de la France. L’essentiel de la ration est à base d’ensilage de maïs, d’ensilage d’herbe pour la rumination avec un apport de correcteur azoté et de minéraux. C’est une ration classique à laquelle chaque éleveur peut s’identifier. On est dans l’ordre de 13 kilos de maïs dans la ration, 4 kilos d’ensilage d’herbe, 3 kilos de soja.
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Comment chiffrez-vous l’efficacité économique d’un maïs ?
À partir des rations standard, on a utilisé notre outil d’optimisation des rations pour appréhender le potentiel laitier selon la qualité du maïs fourrage ingéré mais aussi selon le rendement au champ (coût à la tonne de matière sèche). Les différences sont de l’ordre de 0,3 kilo de lait de plus par vache selon le type de maïs que l’éleveur peut choisir. 0,3 kilo de lait par vache par jour, ça peut paraître peu. Mais si on prend la totalité du lait d’un troupeau à l’année avec un potentiel maïs supérieur, par exemple 100 vaches en production, ce gain par vache représente près de 30 litres par jour, et pratiquement 1 000 litres par mois, soit plus de 10000 litres par an. Si vous multipliez par 450 euros des 1000 litres, le potentiel laitier du maïs représente entre 4000 et 5000 euros de chiffre d’affaires. Au-delà du chiffre d’affaires, la marge sur coût alimentaire a également été appréhendée avec des différences entre variétés, liées à leur rendement au champ et leurs paramètres zootechniques (énergie, encombrement...).
Les éleveurs recherchent plus d’amidon et d’énergie, faut-il être vigilant sur le risque d’acidose ?
Les rations évoquées tout à l’heure sont très rarement acidogènes. Dans nos essais, nous constatons que peu d’élevages sont concernés par l’acidose. Avec un maïs bien ensilé, bien coupé, un ensilage d’herbe ou une source de fibre, une correction azotée suffisante, les risques métaboliques sont limités.