« Dans une salle de traite, ce sont les détails qui font toute la différence »
Au Gaec de Kermouster, dans le Finistère, les associés ont mûri leur projet pour limiter les efforts physiques à la traite grâce à une entrée et une sortie rapides des vaches, des surfaces de lavage réduites, des griffes légères, un post-trempage facilité…
Au Gaec de Kermouster, dans le Finistère, les associés ont mûri leur projet pour limiter les efforts physiques à la traite grâce à une entrée et une sortie rapides des vaches, des surfaces de lavage réduites, des griffes légères, un post-trempage facilité…
« Nous avons longtemps connu une installation de traite complètement saturée, témoignent Hervé et Éliane Riou, installés dans le nord du Finistère. Nous commencions vraiment à fatiguer et les vaches aussi. Nous en avons même retrouvé une, une fois, couchée dans l’aire d’attente. Le temps passé à la traite était devenu le temps que l’on ne supporte plus. »
Aussi, quand leur fils Vincent les a rejoints en 2018, ils ont eu à cœur de mûrir un projet bâtiment et salle de traite dans l’objectif de se faciliter le travail. « Aujourd’hui, l’ensemble des équipements nous permet d’avoir une traite fluide, rapide, avec peu d’effort physique. C’est une vraie satisfaction au quotidien ! », s’enthousiasme Éliane qui ne regrette pas le temps passé à la réflexion et la vingtaine de visites effectuées « pour éviter les loupés ».
Un nettoyage nickel en 8 minutes chrono
Un branchement des trayons deux par deux
Le post-trempage aussi est facilité grâce à un équipement doté d’une petite gâchette souple qui propulse de la mousse par un système à air. Ce dispositif a été installé deux mois après la mise en route de la nouvelle salle de traite. « Il était temps, se rappelle Éliane. Je commençais à développer une tendinite du pouce à force de presser sur les gobelets. Répéter ce geste sur des séries de 16 vaches devenait vraiment difficile. » Tout est rentré dans l’ordre aujourd’hui. Les éleveurs apprécient chaque jour la sortie rapide permise par la lice verticale, la barrière poussante et l’escalier large en bout de fosse.
La dimension plaisir, ça compte !
« La traite est devenue 100 % plaisir, avance Éliane. Le plain-pied entre la fosse et l’espace de stockage attenant avec les produits d’hygiène, les pots, le taxi lait, la machine à laver, etc. s’avèrent très pratiques. Nous avons tout sous la main. » Le niveau sonore est réduit car la pompe à vide avec variateur, est moins bruyante et elle a été installée dans un local clos. « Nous ne savons même plus quand elle tourne ! »