Coup de mou passager du marché à terme laitier ?
L’activité du marché à terme pour les produits laitiers cotés par EEX à Leipzig connaît des fluctuations conjoncturelles. À long terme, la tendance semble être au développement des volumes engagés.

« Peut mieux faire ». C’est en substance le diagnostic que pose sur le marché à terme laitier Eckard Heuser, directeur du MIV, équivalent en Allemagne de l’Atla en France. « Les volumes négociés sont orientés à la hausse, mais demeurent limités. » Début 2019, les volumes régressent légèrement. Il y a d’abord l’issue incertaine du Brexit qui freine l’engagement de volumes britanniques. Il y a ensuite la volatilité des cours qui s’atténue. Il y a enfin des écarts de production dus à la différence de dynamique de collecte entre pays, comme la Pologne et l’Irlande d’une part, la France et l’Allemagne d’autre part. En 2018, le marché à terme EEX avait contractualisé 56 440 t de beurre (+20 % par rapport à 2017), 6 320 t de poudre de lactosérum (+27 %), 66 955 t de poudre de lait écrémé (-15 %) et, pour la première année, 5 501 t de lait liquide.