Volatiles : Combiner différents modes d’effarouchement
Pour réduire l’accoutumance des oiseaux aux effaroucheurs, mieux vaut mixer les effets sonores et visuels, avec une fréquence aléatoire. Les dispositifs doivent être prêts avant l’arrivée des premiers volatiles.


L’effarouchement est un premier rempart pour se prémunir des oiseaux aussi bien dans les champs que les bâtiments. Les étourneaux, les corvidés et les pigeons s’attaquent aux jeunes semis, aux fourrages, souillent la table d’alimentation, percent les bâches de silos et peuvent être sources de contaminations. « Pour faire face à une telle situation, il faut adopter une approche globale en associant le problème à une bonne connaissance du site et de l’oiseau. Il n’y a pas de solution unique, dépeint Maël Peden, de la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles du Finistère. Les effaroucheurs agissent sur l’instinct de survie des oiseaux. Le plus important est d’agir tôt en anticipant l’installation des équipements avant l’arrivée des premiers oiseaux.