Bien-être animal : le diagnostic Boviwell est plus qu'une simple note
Il faut deux à trois heures pour collecter des informations et effectuer des observations en stabulation. Le diagnostic Boviwell est aussi un moment d'échanges entre le conseiller et l'éleveur.

La première étape du diagnostic se passe au bureau, avec des questions sur le bien-être de l'éleveur : les conditions de travail, la sécurité par rapport aux animaux. Améliorer le bien-être des animaux participe au bien-être de l'éleveur ? « Tout à fait », répondent ceux-ci.
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C. Pruilh

Dans le box d'isolement, l'abreuvoir individuel est bien conçu : la vache n'a pas à pousser pour boire.
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Évaluation de la détresse et de la peur. L'éleveur se déplace lentement le long du cornadis. Les vaches doivent rester calmes. C'est le cas ici.
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Jean-Luc Huard, un des associés du Gaec La Coudorière. « Dommage qu'il n'y ait pas de diagnostic des veaux, génisses et taries. Ni des prairies, avec la présence d'abreuvoirs, d'abris naturels... »
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Joanna Chillet et Olivier Pierru, de Bel
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C. Pruilh

Beaucoup de questions sur les pratiques et équipements ne donnent pas lieu à des notes, mais alimentent les échanges. C'est le cas de la contention et des box d'isolement.
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C. Pruilh
En ce 30 juin, les quatre associés du Gaec La Coudorière, à Fontaine les Coteaux, dans le Loir-et-Cher, étaient tous présents à la pause café de 9 h, pour la présentation du déroulé du diagnostic bien-être animal. « Huit à quinze jours avant de réaliser le diagnostic sur place, nous envoyons un questionnaire à l'éleveur pour qu'il puisse préparer certaines données, comme la mortalité des veaux et des vaches sur les trois dernières années et des données de santé : concentrations cellulaires, mammites cliniques, césariennes, naissances et vêlages », présente Olivier Pierru, technicien production laitière chez Bel.