Aller au contenu principal

Bâtiment vaches laitières : « J’ai refait une toiture avec des panneaux bac acier isolés »

À l’EARL Compiègne, dans le Pas-de-Calais, un écart de température de 2 °C en été a été mesuré entre la partie avec toiture isolée et celle non isolée et ayant de surcroît 15 % de tôles éclairantes.

Les 65 vaches du troupeau d’Arnaud Compiègne sont logées dans un bâtiment (70 logettes, 15 m de large et 55 m de long) construit en deux étapes. La stabulation d’origine date de 1971. Elle permettait de loger 30 vaches. Cette partie est basse (2,50 m en point bas) avec un volume d’air limité. Arnaud Compiègne a profité du mauvais état de sa toiture en fibrociment amiante pour la remplacer par une toiture faite avec des panneaux bac acier isolés (4 cm d’isolant) et sans translucides en 2020. « J’ai également remplacé le bardage du long pan côté sud-est par un filet brise-vent motorisé. »

Une température maximale de 31,9 °C contre 33,8 °C

 

 
En plus de l'isolation de toiture, le bardage du long pan côté sud-est a été remplacé par un filet brise-vent motorisé pour améliorer la ventilation. © B. Fagoo

 

L’extension de cet ancien bâtiment (40 logettes de plus) a été réalisée en 2000. De plus grand volume (5 m à la gouttière), sa toiture n’a pas été isolée. « Cette partie est relativement enclavée avec des obstacles pénalisant la ventilation », observe Bertrand Fagoo, de l’Institut de l’élevage.

Les relevés de températures qu’il a réalisés montrent une différence de température de 2 °C en plein été (31,9 °C contre 33,8 °C) entre la partie isolée et non isolée. « Cet écart s’explique par l’isolation de la stabulation la plus ancienne. Mais aussi par l’excès de plaques éclairantes en toiture (15 %) sur l’extension, qui accentue l’entrée de chaleur mal évacuée avec un environnement du bâtiment bloquant la ventilation », analyse Bertrand Fagoo.

Arnaud Compiègne a investi 28 850 € (473 m2 x 61 €) dans la toiture isolée. Il a installé 255 m2 de panneaux photovoltaïques dessus.

Côté éco

Arnaud Compiègne a investi 28 850 € (473 m2 x 61 €) dans la toiture isolée. Il a installé 255 m2 de panneaux photovoltaïques dessus.

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

Récolte du maïs épi : les quatre erreurs à éviter

L’ensilage de maïs épi est une source d’énergie pour les vaches laitières. La récolte du maïs épi et sa conservation au silo…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière