Aller au contenu principal

Le conseil terrain
« L’éleveur est un sportif qui s’ignore »

Le travail en élevage demande une bonne condition physique. Comme un sportif, un éleveur doit s’équiper correctement, s’échauffer, faire les bons gestes et prendre soin de son corps. Conseils de Christine Fonteneau, infirmière à la MSA Poitou.

« Travailler dans une exploitation agricole est une activité physique exigeante qui peut entraîner des troubles musculosquelettiques. Pour limiter ce risque et garantir la santé et le bien-être des éleveurs, il est essentiel d’adopter les bonnes pratiques. La première étape consiste à aménager l’environnement de travail. La hauteur du matériel, les charges, les amplitudes de mouvements, la température, la cadence de travail… de nombreux facteurs peuvent être ajustés pour améliorer le confort de travail. Ensuite, il faut connaître les bons gestes pour préserver son corps. Cela passe notamment par une bonne manutention des charges. Des gestes simples comme se rapprocher autant que possible de la charge, rechercher l’équilibre et utiliser la flexion des jambes peuvent faire toute la différence.

« L’élevage, c’est de l’exercice physique »

Une bonne récupération, une alimentation équilibrée et une hydratation adéquate sont également essentielles. Comme les sportifs, il est recommandé de s’échauffer avant de commencer une journée de travail. Des exercices de réveil musculaire et d’étirements, pratiqués quelques minutes, aident à prévenir les blessures et à favoriser la récupération. De plus, il est crucial de ne pas ignorer les premiers signes de douleur ou d’inconfort et de consulter un professionnel de santé dès leur apparition. Un diagnostic précoce et des mesures correctives rapides peuvent contribuer à une guérison plus rapide et à la prévention de complications à long terme. De nombreuses ressources sur le sujet se trouvent sur le site de la santé et sécurité au travail de la MSA. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Bâtiments de Jean-Louis Poulet en Ardèche</em>
« Je viens de finir un hangar pour avoir 18 mois de stock de fourrage d’avance »
Cet été, Laurent Poulet, éleveur laitier en Ardèche, a construit un hangar de 300 m2 pour stocker 18 mois de fourrage,…
Chèvres alpine et saanen au pâturage
L'aide caprine est annoncée à 14,24 euros par chèvre pour 2025
Les montants provisoires des aides caprines et ovines ont été publiés pour la campagne 2025 avec des niveaux similaires aux…
Une ferme caprine sans cheptel à vendre dans les Alpes-de-Haute-Provence
Bâtiments, terres, fromagerie et panneaux voltaïques d'une ferme caprine sont à reprendre dans les Alpes-de-Haute-Provence.
<em class="placeholder">Marc de raisin</em>
« Les chèvres peuvent valoriser les sous-produits de l’industrie agroalimentaire »
Lors de la conférence européenne caprine de l’IGA (International Goat Association) qui s’est tenu à Tenerife en Espagne, Anna…
Fermier d'Or
Le concours Fermier d'or récompense les meilleurs fromages de chèvre fermiers d'Auvergne-Rhône-Alpes
Fromages, yaourts, saucissons : des produits caprins en or ! Après trois jours de dégustation dans le Puy-de-Dôme, le concours…
<em class="placeholder">chèvres au pâturage</em>
« Affouragement en vert, enrubannage, pâturage, bovin viande : je multiplie les modes de récolte de l’herbe »
Avec 120 chèvres sur 50 ha, Sylvain Chopin, fromager fermier bio en Saône-et-Loire, mise sur l’herbe, récolté en pâturage,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre