Aller au contenu principal

Communication/Consommation
Sanders s'adresse au consommateur pour défendre l'élevage français

Sanders se lance dans la communication vers le consommateur en signant une campagne « Soutenons nos éleveurs », décliné en cinq visuels et cinq messages comme : « ça ne gêne personne de manger des poulets qui voyagent plus que nos éleveurs ? »

« Les petites actions font les grands changements et les professionnels sont sensibles aux demandes de leurs clients », estime Sanders en incitant les consommateurs à demander systématiquement l’origine de la viande qu’ils consomment, dans le sandwich de la boulangerie, le plat du restaurant voire à la cantine de leurs enfants. Voici l’une des clés pour agir que propose Sanders dans sa nouvelle compagne de communication vers le grand public. Depuis le 25 octobre et jusqu’au 3 décembre elle va se décliner en cinq visuels et cinq messages sur 10 millions de bannières sur des sites grands public et des réseaux sociaux.

L’idée ? Inciter les internautes à cliquer pour arriver sur des pages d’information (une différente par message). IIs y trouvent le décryptage du message principal, par exemple, pour la volaille, l’importance des importations. Mais aussi des clés pour agir comme le fait de demander systématiquement l’origine du poulet à sa mairie pour la restauration scolaire de ses enfants, comme à sa boulangerie pour un sandwich ou au restaurant.

Un message constant incite à réfléchir au prix de son alimentation. « Quand ce n’est vraiment pas cher, c’est que la qualité n’est peut être pas au rendez vous ou que, quelque part, un éleveur n’est pas rémunéré à la hauteur de son travail » indique la page. C’est d’ailleurs le sens de l’une des cinq entrées de la campagne : « peut-on garantir l’indépendance alimentaire de la France quand certains éleveurs ne peuvent plus vivre de leur métier ? ».

En 15 ans rappelle Sanders, un quart des agriculteurs et 44% des élevages français ont cessé leur activité faute de pouvoir vivre de leur métier. « Le maintien d’une agriculture française pérenne et performante est indispensable si l’on veut préserver l’autonomie alimentaire de la France » explique la firme rappelant que les éleveurs ont tenu durant le Covid et qu’il est important de les soutenir en achetant français.

 

 

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne