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Dossier
La croissance des revenus privés dans le financement des pôles fait débat

Comme il y a de moins en moins d’argent public, on trouve commode de se référer au règlement européen qui stipule que, normalement, la gouvernance de pôles de compétitivité, d’excellence, de clusters… doit être au minimum financée à 50 % par le privé, réagit Étienne Vervaecke, délégué général de NSL. Mais pour permettre aux entreprises d’être plus performantes, il ne faut pas hésiter à être hyper-interventionniste et assumer une composante de revenu majeure venant du public (de l’ordre de 60 à 70 %) dans le financement des pôles de compétitivité. » Une philosophie qui est loin d’être partagée par tous, si l’on considère la part des revenus privés dans leur budget (cf. tableau).

Une question de gouvernance
Alors que certains pôles ont déjà atteint l’équilibre public/privé, d’autres devront multiplier les services payants pour compléter leurs financements (cf. encadré). À l’image d’IAR, dont les cotisations de ses adhérents ne représentent que 25 % de leurs revenus privés : « D’autres ressources viennent compléter ces dernières, explique Thierry Stadler, son directeur général. D’une manière générale, tout ce qui relève du collectif est inclus dans l’adhésion, tout ce qui relève de l’intérêt particulier est facturé. » Vitagora compte même aller plus loin : « Pour 2014, nous espérons atteindre les 55 % de financement privé voire plus », lance son directeur général Christophe Breuillet. Agrimip vise, quant à lui, « les 60 % dans les trois ans », précise Patrice Roché, son directeur.
Mais le développement de revenus issus de prestations divise les pôles. Certains craignent une situation de concurrence “déloyale” vis-à-vis du secteur privé. D’autres s’inquiètent de l’effet sur la dynamique collaborative du pôle. « C’est un problème d’équilibre de gouvernance », selon le directeur d’Agrimip, qui a été salué pour sa politique « claire » en la matière : « Nous avons mis en place des collèges, qui sont équitablement partagés entre la recherche, la formation et les entreprises. »

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