Aller au contenu principal

Spécial Nutrition animale
Biomin BBSH 797, le seul anti-mycotoxines réglementé pour l'alimentation porcine

Efficacité ciblée, reconnue par la Commission européenne

Biomin BBSH 797 est le premier et unique micro-organisme autorisé par l'UE (règlement 1016/2013) en tant que “substance destinée à réduire la contamination des aliments Porc par les trichothécènes” (déoxynivalénol ou Don, en particulier). « Cet anti-mycotoxine est doublement innovant, par son mode d'action et l'évolution de la réglementation au niveau européen, explique Christian Tenier, directeur de Biomin France, filiale hexagonale de la société autrichienne, spécialisée –entre autres– dans la gestion du risque Mycotoxines en alimentation animale. C'est la raison pour laquelle le comité Innov'Space (qui récompense le degré d'intérêt du produit pour l'éleveur) n'a pas hésité à attribuer la mention “deux étoiles” à notre innovation. »

Efficacité ciblée, reconnue par la Commission européenne

Depuis la création en 2009 dans la réglementation européenne de la nouvelle catégorie fonctionnelle d'additifs, les anti-mycotoxines, tous les produits qui ont des prétentions dans ce domaine doivent être enregistrés au préalable auprès de l'Efsa. « Pour la première fois, une autorité impose des exigences strictes sur l'identité, la sécurité d'emploi et l'efficacité d'un produit désactivateur de mycotoxines, souligne le dirigeant. Élément fondamental de cette législation, les effets significatifs doivent être prouvés par des bio-marqueurs pertinents. L'absence d'altérations pathologiques n'est de fait pas une preuve de l'efficacité des produits au niveau légal. L'amélioration des performances des animaux peut être due à un effet indirect de l'additif (compensation des effets toxiques par des antioxydants, par exemple) » Et d'ajouter : « Beaucoup trop de produits sur le marché ne sont pas adaptés aux mycotoxines que l'on trouve dans l'Hexagone. Ils sont intéressants pour les mycotoxines de pays tropicaux et subtropicaux, comme les aflatoxines. Or, ce sont les trichothécènes, et en premier lieu le Don, que l'on retrouve de façon très courante sur les céréales françaises (cf. encadré). » De plus, Christian Te-nier tient à rappeler, aux entre-prises comme aux éleveurs, qu'« avec ce nouveau cadre réglementaire relatif aux additifs anti-mycotoxines, toute allégation n'est possible que si le produit a été autorisé par l'UE. »

Don, la mycotoxine la plus répandue dans l'Hexagone

Dans le cadre de son rapport annuel sur la contamination aux mycotoxines dans le monde, Biomin, en partenariat avec le laboratoire Labocéa, met à disposition une synthèse des analyses Mycotoxines réalisées en France. En 2013, il s'avère que le déoxynivalénol (Don) est la mycotoxine la plus courante, devant la zéaralénone et les fumonisines.

Réponse immunitaire préservée

En modifiant la structure chimique des trichothécènes par voie enzymatique, de manière à le transformer en un métabolite non toxique, le BBSH 797 permet de réduire les effets négatifs des mycotoxines (cf. graphique). Il améliore la consommation d'aliments, le gain moyen quotidien (GMQ), l'indice de consommation (IC) et la fonction de barrière intestinale, limitant la diffusion de patho-gènes dans la voie sanguine. « Dans le cadre de la démédication des aliments, l'utilisation de Mycofix, notre nouveau anti-mycotoxines contenant le BBSH 797, est un moyen préventif, par effet de ricochet, dans la diminution de l'usage des antibiotiques », conclut Christian Tenier.

Les plus lus

Illustration d’un port de commerce avec des grues, un navire cargo et un tas de blé symbolisant les exportations céréalières françaises vers l’étranger
Taxes douanières de Donald Trump : FranceAgriMer confirme le manque de visibilité sur le prix des céréales

FranceAgriMer a présenté le 16 avril la situation des marchés céréaliers au niveau mondial, européen et français pour le mois…

Engrais chimique en granulé.
Marché des engrais : activité calme malgré le recul des prix de l’azote

L’activité du marché des produits azotés reste modérée durant avril, période de réapprovisionnement. 

Paysage en mai, diversité culturale, bocage, haies, colza en fleurs, orge.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte

Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques…

Marché des céréales du 18 avril 2025 - L’Algérie et la Tunisie de retour aux achats en blé soutiennent les prix français

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 16 et le 17 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Marché des céréales du 16 avril 2025 - Les prix français du blé reculent sous l'effet des prévisions de surfaces

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 14 et le 15 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

prix du blé tendre rendu Rouen, de l'orge fourragère rendu Rouen et du maïs rendu Bordeaux en juillet août 2024
L'incertitude domine les marchés des céréales quant à de supposés pourparlers entre la Chine et les États-Unis

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne