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L'accès au marché à terme laitier est désormais facilité

Il est désormais possible de prendre des positions sur le marché EEX via Caceis.

La taille minimum des contrats est de cinq tonnes.  © Caceis
La taille minimum des contrats est de cinq tonnes.
© Caceis

Depuis 2015, la filiale du Crédit Agricole Caceis propose un service d’exécution et de compensation sur les marchés à terme agricoles (1). Ce service bien développé dans le secteur des céréales est aujourd’hui dupliqué dans le secteur des produits laitiers. « Cet élargissement répond à une forte demande des caisses régionales, explique Laurent Cavanna, responsable commercial Caceis. Suite à la flambée du cours du beurre en entre 2016 et 2018, pour limiter l’impact de la volatilité des cours, les coopératives et les organisations professionnelles ont sollicité le Crédit Agricole pour une solution de couverture des prix au sein de la filière laitière ».

Pour les coopératives, négociants, industriels…

Caceis propose un accès aux contrats d’EEX (Bourse européenne de l’énergie et des produits laitiers, à Leipzig en Allemagne) : contrat beurre, poudre de lait, lactosérum sur différentes échéances mensuelles pouvant aller jusqu’à 18 mois. Le règlement se fait en cash sans possibilité de livraison physique contrairement aux céréales. « Cette offre s’adresse aux coopératives, négociants, industriels de la boulangerie… car la taille unitaire des contrats est importante (5 tonnes). De tels volumes ne permettent pas à un éleveur de se positionner en direct, mais via sa coopérative ».

L’intérêt de cette offre est de simplifier les démarches. Le client n’a qu’un seul interlocuteur pour accéder au marché : Caceis. La caisse régionale finance l’accès au marché via un processus simplifié (NDLR : le vendeur doit assurer le paiement d’un deposit qui est en quelque sorte une caution).

Le marché à terme des produits laitiers est aujourd’hui en phase de structuration avec l’arrivée de nouveaux acteurs (Irlandais, Allemands et Hollandais). L’arrivée d’un acteur comme Caceis, filiale d’une banque, devrait apporter de la liquidité à ce marché, autrement dit contribuer à son bon fonctionnement. Il avait fallu du temps pour que le marché à terme des céréales se mette en place, mais une fois lancé, il est devenu la référence en matière de prix. Une première coopérative a validé l’ouverture d’un compte mi-novembre pour tester sur des volumes additionnels l’utilité du service. Gageons que cette démarche peut servir d’exemple à la filière !

(1) 1100 clients actifs pour moitié des agriculteurs, à 95 % des céréaliers.

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