Aller au contenu principal

La recherche avance face aux strongles intestinaux des ovins

La sélection génétique visant une moindre sensibilité aux strongles s’étend à trois races ovines, tandis que les tanins et la précision des règles de traitement à l’éprinomectine injectable sont toujours à l’étude.

La moindre sensibilité aux strongles intestinaux peut être incluse dans l'index général des races laitières.
La moindre sensibilité aux strongles intestinaux peut être incluse dans l'index général des races laitières.
© DR

Lors de la restitution de l’UMT pilotage de la santé des ruminants de janvier 2022, le point a été fait quant aux dernières avancées quant aux moyens de lutte contre les strongles intestinaux des ovins. Les chercheurs de l’Inrae, Idele et de l’école vétérinaire de Toulouse ont notamment étendu leurs tests de sélection génétique aux races basco-béarnaise et rouge de l’Ouest, en plus de la manech tête rousse. Le protocole d’expérimentation devrait pouvoir s’appliquer pour des tests en filière ovine très prochainement. Les béliers sélectionnés et leur descendance ont eu des résultats permettant d’affirmer que le critère de moindre sensibilité aux strongles intestinaux peut être inclus dans l’index général des races laitières.

Bien que différentes conduites de troupeau soient testées pour élargir les données, la sélection génétique ne pourra pas se suffire à elle-même. Les tanins (pour un alicament du marché représentant 1 % de matière sèche quotidiennement ingérée par les brebis), n’ont pas d’effet significatif, tout en coûtant plus cher qu’une cure anthelminthique. D’autre part, le seul traitement ciblé sélectif en ovins (éprinomectine injectable) fait l’objet d’expérimentations visant à mieux déterminer quels animaux traiter et quand ; notamment le seuil de traitement des brebis faibles excrétrices d’œufs de strongles.

Les plus lus

Darius Filipiak, 29 ans, s'est installé dans le Lot après un CS ovin et plusieurs expériences professionnelles en élevage ovin.
« J’arrive à vivre avec mes 250 brebis, élevées en plein air intégral »
Darius Filipiak, 29 ans, passionné par l’élevage de brebis, s’est installé en 2019, à Montcuq dans le département du Lot, avec…
Les éleveurs de brebis laitières des Pyrénées-Atlantiques s'investissent pour trouver des pistes d'adaptation de leur activité face au changement climatique.
Changement climatique : la filière lait de brebis des Pyrénées Atlantiques prend la mesure de l'enjeu
L'interprofession lait de brebis des Pyrénées-Atlantiques dans un projet franco-espagnol à la recherche de pistes pour adapter…
Benoit Toutain, 17 ans et originaire de l'Oise, a été sacré meilleur jeune berger 2024 lors de la finale des Ovinpiades, le 24 février, à Paris.
Salon de l’Agriculture : Le meilleur berger de France 2024 vient de l’Oise
Le champion de la 19e édition des Ovinpiades, Benoît Toutain, est originaire de l’Oise et possède déjà son propre troupeau.
Baptiste Soulat, 27 ans, s'est installé en Haute-Vienne sur l'exploitation paternelle. Passionné par la génétique, il est devenu sélectionneur en Suffolk.
« J’ai concrétisé ma passion pour la génétique et la Suffolk sur la ferme de mon enfance »
Baptiste Soulat, 27 ans, s’est installé sur l’exploitation bovine de son père en Haute-Vienne, créant du même coup l’atelier…
Parmi les céréales qui peuvent être distribuées aux brebis, l'avoine est la moins énergétique et n'est pas acidogène.
Quelles céréales intégrer dans la ration des brebis ?
Les céréales sont des concentrés d’énergie qui sont essentiels dans la ration des brebis selon leur stade physiologique. Tour d’…
Légende
"Nous avons choisi le pastoralisme itinérant"
Après avoir été bergers durant cinq ans, Juliette Martorell et François Oriol pratiquent depuis deux ans le pastoralisme…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre