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La Covid impacte les activités alimentaires d’Euralis

La crise sanitaire a fortement impacté les activités alimentaires du groupe Euralis, perturbant la performance économique de ce secteur qui représente 35 % du chiffre d’affaires.

Christophe Congues, président délégué et Philippe Saux, directeur général
© Christelle Chabasse

A cause de la Covid, les activités alimentaires du groupe coopératif béarnais Euralis n'ont pas atteint leurs objectifs sur l'exercice 2019-2020, en dépit de la réorganisation industrielle et commerciale opérationnelle depuis septembre 2019.

« Nous avons accompli un gros travail d’alignement des marques à leurs marchés. Ça avait bien démarré quand la crise Covid a tout stoppé », ont témoigné Christophe Congues, président délégué et Philippe Saux, directeur général, lors de la présentation des résultats. Avec 411 millions d’euros de chiffre d’affaires (35 % du groupe), les activités alimentaires reculent de 6.3%.

Euralis parvient à un résultat tout juste à l’équilibre pour un chiffre d’affaires de 1,33 milliard d’euros (- 1,48 % par rapport 2018-2019). Ce sont la baisse du prix des viandes de canard et des effets de change négatifs en semences qui impactent le plus la performance économique.

Euralis arrête le foie gras en Chine

La marque Maison Montfort reste n°2 des ventes en GMS ; elle augmente son chiffre d’affaires de 0,9 % et a gagné 1 % de parts de marché lors des fêtes de fin d’année 2019.

Distribuée dans les hôtels, restaurants et duty free, la filiale Rougié perd 18 % de son chiffre d’affaires. Cependant, son abattoir de Maubourguet (Hautes-Pyrénées) est autorisé à exporter du foie gras vers la Chine. L’homologation export du second abattoir aux Herbiers a été retardée par la crise sanitaire.

« Nous avons stoppé la production de canards là-bas. Depuis la France, nous pouvons mieux maîtriser notre filière et répondre à la demande croissante du marché chinois, attiré par le prestige de notre marque Rougié. Ces exportations devraient représenter 5 % de notre production (3,26 millions de canards) et environ 300 tonnes de foie gras », s’est félicité Philippe Saux, directeur général.

Côté volailles, la production s’élève à 5,1 millions de volailles Label Rouge, un peu en deçà de l’exercice précédent (5,3 millions). « La production a baissé depuis les deux épisodes d’influenza aviaire. Malgré les ambitions à la hausse de nos clients abattoirs, nous avons des difficultés à trouver de nouveaux éleveurs », a conclu Christophe Congues, président délégué.

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