Aller au contenu principal

Gestion de l’exploitation : « Je délègue les tâches administratives grâce à un emploi partagé »

Nicolas Montiel délègue l’intégralité des tâches administratives de l’exploitation à son épouse Marylin embauchée au sein d’un groupement d’employeurs. Elle gère également l’administratif de la Cuma et de quatre autres exploitations adhérentes.

Marylin et Nicolas Montiel, dans le bureau de leur exploitation agricole
Marilyn Montiel, l'épouse de Nicolas, agriculteur à Plaigne dans l'Aude, est embauchée via un groupement d'employeurs pour s'occuper de la gestion administrative de l'exploitation de son mari ainsi que de quatre autres exploitations et d'une Cuma.
© SAS de Bord

« Jusqu’à son départ en retraite, c’était ma mère qui gérait la partie administrative de l’exploitation. Quand elle a arrêté, il a fallu trouver une autre solution car je n’avais ni le temps ni la motivation de prendre la main sur ces aspects. L’exploitation était déjà adhérente à une Cuma et à un groupement d’employeurs avec une logique de fonctionnement collectif. Mon épouse, qui travaillait alors à l’extérieur, était partante pour reprendre la gestion administrative de l’exploitation mais comme il ne s’agissait pas d’un travail à temps plein, l’idée est née d’un emploi partagé de travail administratif pour gérer quatre exploitations et la Cuma grâce au groupement d'employeurs.

Lire aussi | Gestion de l’exploitation : 5 astuces pour gagner du temps au bureau

Le poste a été créé il y a trois ans. L’organisation a mis du temps à se mettre en place. Les choses se sont évidemment faites simplement pour moi mais le pas a été plus difficile à franchir pour les autres exploitations qui ne savaient pas quoi déléguer et comment le faire, quand bien même il s’agissait d’une personne de confiance. En ce qui me concerne, à raison de 8 heures par semaine, Marylin s’occupe de l’enregistrement des factures, du suivi parcellaire, du montage des dossiers d’aides, des échanges d’informations avec les différents organismes, des relevés de compte, des paiements… Son travail est facturé mensuellement par le groupement d'employeurs en fonction du nombre d’heures effectuées. »

Ce fonctionnement est vraiment très efficace pour tout le monde, on partage les bons plans, pour l’accès à des aides par exemple, mais aussi les choses qui fonctionnent moins bien. Il faut bien sûr avoir l’esprit collectif et être dans la confiance entre exploitants. Mais je considère qu’il y a bien plus de bénéfices à être dans l’échange que dans la volonté de se cacher des choses

Exploitation individuelle, 200 ha de SAU, dont 50 ha de maïs semences, le reste en blé dur, blé tendre, orge, tournesol, soja, colza et chanvre. Irrigation.

Les plus lus

<em class="placeholder">Méthaniseur en injection de la coopérative EMC2 à Landres (54).</em>
Méthanisation agricole : des conditions tarifaires qui pourraient booster les projets

La politique de transition énergétique française ouvre de bonnes perspectives pour la production de biométhane. Mais échaudés…

<em class="placeholder">Georges Laigle, producteur de pommes de terre à Bihucourt (Pas-de-Calais),   
&quot;</em>
Mildiou de la pomme de terre : « Je profite de l’arsenal de produits à disposition pour alterner les solutions sur mes parcelles dans le Pas-de-Calais »

Producteur à Bihucourt (Pas-de-Calais), Georges Laigle utilise une dizaine de produits différents contre le mildiou sur…

<em class="placeholder">Agriculteur déchargeant un sac d&#039;engrais dans son épandeur à engrais.</em>
L’Europe valide la taxation des engrais russes jusqu'à 430 €/t en 2028

Ce 22 mai 2025, le Parlement européen a approuvé l’augmentation progressive, à partir du 1er juillet 2025, des taxes…

<em class="placeholder">Vincent Prévost, agriculteur à Gueux, dans la Marne</em>
Chardon : « Je garde une attention constante tout au long de la rotation pour limiter cette adventice dans mes parcelles dans la Marne »
Producteur de grandes cultures à Gueux dans la Marne, Vincent Prévost reste vigilant tout au long de la rotation pour limiter au…
<em class="placeholder">Antoine Prévost, exploitant agricole à Foucherolles, dans son champ de blé au printemps 2025.</em>
« La négociation de ma reprise de terres s’est faite en bonne intelligence avec le cédant »

Antoine Prévost, exploitant agricole à Foucherolles, a saisi l’opportunité de reprendre 35 hectares de terres en plus de son…

<em class="placeholder">Parcelle de blé tendre dans le nord de la France.</em>
Sécheresse dans la moitié Nord : les cultures d'hiver ont besoin de pluies pour atteindre des rendements « dans la moyenne »

Peu de maladies, des cultures d’hiver globalement belles, les récoltes s’annoncent dans la moyenne. Peut-être le temps…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures