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Gagner en confort de vaccination

Avec des équipements adaptés et une bonne organisation, il est possible d’améliorer considérablement le confort de travail lors des séances de vaccination des porcelets.

© A. Puybasset

Mis à part les jeunes de 20 ans, quels sont les salariés ou chefs d’exploitation qui ne se sont jamais plaints du dos à la suite d’une séance de vaccination ? En effet, les conditions pour une bonne exécution des gestes sont généralement peu réunies. Dans la majorité des élevages aucun aménagement spécifique n’a été pensé en amont. Alors, chacun se débrouille comme il peut : accroupi, agenouillé, le dos courbé… mais généralement peu debout. Ce qui pourtant serait la position idéale pour préserver l’outil indispensable qu’est le corps humain.

Sans surprise, la vaccination est perçue comme l’une des tâches les plus pénibles en élevage de porcs. Elle arrive en seconde position, juste après le lavage, comme l’a soulignée une enquête sur la pénibilité, réalisée par les chambres d’agriculture de Bretagne. Ces dernières années, l’augmentation régulière des tailles d’élevages et le développement des conduites quatre et cinq bandes ont induit une croissance de la taille des lots. En parallèle, les plans de réduction des antibiotiques ont eu pour conséquence une hausse du nombre de vaccins administrés. Il est donc fréquent aujourd’hui de devoir vacciner plusieurs fois des lots de 500 à 1 000 porcelets au sevrage ou en post-sevrage. Avec de telles tailles de lots, il est difficile de vacciner les porcelets au sol ou en les portant. Nous vous présentons dans ce dossier des solutions développées par les éleveurs pour effectuer cette tâche dans les meilleures conditions possible. Elles ont finalement toutes le même objectif : permettre à l’opérateur de travailler le dos droit, dans un endroit dédié, avec une température et une luminosité adéquates. Ces installations se classent en trois catégories : les rampes, les élévateurs et les fosses de vaccination. Tous témoignent du gain sur le confort de travail, pour les salariés comme pour eux-mêmes.

En parallèle, l’offre d’appareils d’injection s’étoffe avec de nouvelles versions plus ergonomiques, toujours dans un même objectif de soulager et de sécuriser l’acte de vaccination. Le laboratoire MSD Santé Animale vient de lancer un nouvel injecteur intradermique équipé de deux têtes de vaccination, permettant d’administrer deux vaccins en une seule pression. Dans ce domaine également, la tendance est aux équipements connectés. Outre l’intérêt sur la traçabilité, les seringues connectées informent sur la qualité de vaccination. Ce suivi en temps réel encourage à vacciner à plusieurs et en alternant les postes. Un moyen pour se ménager tout en vaccinant plus efficacement.

La vaccination perçue comme l’une des tâches les plus pénibles

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