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Gaevol veut retrouver des volumes en poulet lourd

Le groupement mise sur la performance et la différenciation pour retrouver des volumes en poulet lourd sexé face à la concurrence des produits importés.

Stéphane Dahirel, président du Gaevol : « Nous attendons le retour des volumes, nécessaire pour payer les charges en hausse dans nos exploitations. »
Stéphane Dahirel, président du Gaevol : « Nous attendons le retour des volumes, nécessaire pour payer les charges en hausse dans nos exploitations. »
© A. Puybasset

« Nous avons su transformer nos bâtiments pour accompagner la différenciation sur le bien-être animal, notamment avec l’installation de fenêtres. La priorité maintenant est de pouvoir produire dans nos poulaillers ! L’enjeu est de faire face aux défis de rentabilité de nos exploitations et de renouvellement des générations », a appelé Stéphane Dahirel, président du Gaevol lors de son assemblée générale. 

Lire aussi : Rénovation d'un poulailler de chair : Les frères Quilleré refont du neuf avec du vieux

Dans un contexte d’importations records et d’inflation, le groupement Gaevol a dû faire face en 2023 à un repli d’activité sur sa production principale de poulet lourd sexé. Les volumes en Princior sexé ont atteint 67,8 millions, en baisse de 5,26 % par rapport à 2022, pénalisant dans les mêmes proportions la rotation des bâtiments spécialisés. L’activité a également baissé en dindes (-16 % soit 1,7 million de têtes en 2023) tandis qu’elle s’est stabilisée en canard de Barbarie (248 000 volailles) et a progressé de 34 % en poulet tout-venant (10,53 millions).

80 % de bâtiments clairs en poulet

Le Gaevol regroupe 363 éleveurs soit 848 400 m2. La section Bretagne a gagné 1,3 % de surface en 2023, totalisant 750 000 m2 et 290 élevages. « Nous jouons la prudence face à un marché peu dynamique mais les investissements, les rénovations en particulier, restent au cœur de notre stratégie pour continuer à nous adapter à l’évolution des marchés et à garder de l’attractivité auprès des jeunes éleveurs. » 

Lire aussi : L’éclairage naturel s’impose en volaille standard

75 % des poulaillers toutes espèces disposent désormais d’un éclairage naturel. Cette proportion atteint 81 % des bâtiments de poulet, s’approchant de l’objectif de 100 % d’ici le premier janvier 2026 pour pouvoir continuer à approvisionner en poulet les abattoirs SBV du groupe LDC.

En poulet Princior, l’augmentation de la marge poussin aliment (13,97 euros par mètre carré et par lot en 2023 sur 100 % des lots contre 12,43 euros en 2022) s’explique par l’amélioration des performances techniques (IC notamment) et de la contractualisation, compensant en partie la hausse des charges variables et des rotations plus faibles.

Concernant la qualité des coussinets plantaires, les efforts des éleveurs ont payé avec un niveau de pododermatites de 14,6 % en moyenne, et 69 % des lots dans la tranche de 0 à 15 %, félicite l’équipe technique.

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