Semences

Vilmorin affiche des résultats 2011-2012 en forte croissance

Les comptes annuels consolidés 2011-2012 (clos au 30 juin 2012) du semencier français reflètent de bonnes performances. Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 1,33 Md€ en croissance de 12,2 %. Le résultat net total s’affiche aussi en hausse à 87,1 M€. Malgré un marché des semences potagères au ralenti en raison de crises sanitaires en Europe et en Amérique du Nord, le groupe a bien performé : la branche assure 527 M€ (+3 %) contre 510 M€ l’exercice précédent et représente 35 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. L’activité a rebondi au début 2012 avec une forte accélération au quatrième trimestre. L’année a été riche pour la branche potagères du semencier. En terme de croissance externe, il a fait l’acquisition de l’activité semences de tomates et poivrons de Campbell Soup. Celle-ci est intégrée à HM-Clause et permet à Vilmorin de conforter sa 2^e place mondiale sur le marché stratégique de ces deux légumes (cf. fld hebdo du 25 septembre 2012). Sur le front de la recherche (Vilmorin y a investi 240 M€ en 2010-2011), les semences potagères ont aussi été concernées avec l’ouverture de deux nouveaux centres dédiés : le premier à La Bohalle (Maine-et-Loire) pour les espèces carotte, chou-fleur, fenouil, mâche et brocoli,  le second à La Costière (Gard) pour carotte, piment, tomate, aubergine et porte-greffe (cf. fld hebdo du 21 août 2012).  Concernant l’évolution du marché des semences potagères, Daniel Jacquemond, directeur financier, précise que « les enjeux seront d’atteindre une croissance moyenne du chiffre d’affaires supérieure à la tendance estimée de progression du marché. Il s’agit d’accompagner plus spécifiquement les clients sur les marchés fragilisés par les récentes crises politiques et financières et de poursuivre l’innovation variétale. » Vilmorin entend aussi concrétiser une acquisition en Asie. Le semencier poursuivra son effort de recherche en particulier dans les technologies amont : le budget devait s’établir à 180 M€ (contre 154 M€ l’exercice précédent), destiné aussi bien aux semences potagères qu’à celles des grandes cultures.