Ville et banlieue : zone légumière du futur ?
Alimentation des villes, demande forte pour des produits locaux, soutien des politiques, structuration de la filière… les voyants passent au vert pour l’agriculture urbaine en France. Des défis restent néanmoins à être relevés.

Le 7 décembre dernier, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville, étaient en déplacement sur la ferme urbaine baptisée Zone sensible de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Ils ont dévoilé la première promotion de vingt-sept lauréats de l’appel à projets Quartiers fertiles. Cette démarche, pilotée par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), vise à déployer plus massivement l’agriculture dans les territoires en renouvellement urbain.
À noter aussi que dans le plan de relance de l’agriculture suite à la crise sanitaire, 30 M€ sont prévus pour multiplier par 5 le nombre de jardins partagés sur le territoire, en particulier en zones périurbaine et urbaine.
Bref, le politique s’est saisi du thème Agriculture urbaine et il y a des raisons à cela.