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Sud-Est
Vers une nouvelle segmentation nationale pour les pêches/nectarines

La journée “Pêche”, organisée par le CTIFL de Balandran, a démontré que les consommateurs se perdent dans la grande diversité de la gamme variétale.

 Plus de 200  personnes ont assisté, le 22 novembre, à la journée nationale “La Pêche, quel avenir au plan économique et technique” organisée par le CTIFL de Balandran (Gard). Un programme dense pour couvrir les deux aspects, mais qui a apporté de nouvelles pistes de réflexion. Une des principales a été une nouvelle segmentation, une étude “Segmentation par la qualité gustative” sur laquelle travaille Christian Hilaire du CTIFL. Les postulats de base ont été décrits par Danielle Scandella et Catherine Roty. D’une part, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à ne plus avoir de préférence entre les quatre sous-espèces, ce qui signifie que la segmentation traditionnelle s’affaisse. D’autre part, la grande diversité de la gamme variétale parfois déroutante qui n’est pas exploitée au niveau de la diversité des saveurs. « L’objectif de l’étude, a indiqué Christian Hilaire, était de tester une nouvelle segmentation sur les lieux de vente basée sur la saveur pêches et nectarines à saveur douce, équilibrée et acidulée. En parallèle, nous avons étudié l’impact d’une signalisation informant le client sur le type de saveur afin d’améliorer sa satisfaction et de relancer la consommation. » La terminologie retenue était “douceur” pour les fruits de saveur sucrée, “harmonie” pour les fruits de saveur équilibrée et “vitalité” pour les fruits de saveur acidulée. Dans les grandes lignes, il ressort que « les consommateurs n’ont pas trouvé les saveurs “équilibrée” et “acidulée”. En revanche, cette segmentation gomme l’effet loterie lié à l’achat de pêches/nectarines et la nouvelle présentation a été bien accueillie. » Le CTIFL a tiré les enseignements de cette expérience menée chez Grand Frais à Nîmes, un Auchan en région parisienne (il ressort que les comportements des consommateurs sont très différents entre les deux enseignes) et un primeur à Paris (cf. fld hebdo du 28 août). « Il est nécessaire pour continuer le test d’établir la segmentation sur deux critères seulement. Il faudra également améliorer la visibilité des affiches pour une plus grande sensibilisation des consommateurs. Enfin, il convient de mettre le test à plus grande échelle. » A noter que l’AOP pêches/nectarines travaille également sur une nouvelle segmentation.

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