Vers une IGP pour l’échalote d’Anjou
Une étape décisive vient d’être franchie pour l’obtention de l’IGP de l’échalote d’Anjou. Selon une publication du 23 novembre, l’Inao a donné un avis favorable le 18 octobre pour ouvrir une procédure nationale d’opposition (PNO) durant deux mois. Lors de l’Assemblée générale de Fleuron d’Anjou (lire également Fleuron d’Anjou franchit la barre des 70 millions d’euros), Jacky Brechet du service agronomique a explicité toutes les données qu’il a fallu réunir pour aboutir à cette démarche. Implantation de la culture déjà au XIIe siècle, trace de négoce au XXe siècle, augmentation de la production depuis les années 90, tous ces éléments ont pesé dans le dossier. La première demande remonte à 1995. Mais le conflit avec la production d’échalote de semis étant devenu une priorité, la démarche a été mise en stand-by. Entre temps, en 1997, Fleuron d’Anjou obtient une CCP (Certification de Conformité Produit). « Aujourd’hui, il nous a semblé indispensable de renouveler notre demande, insiste Jacky Brechet, l’identification d’échalote traditionnelle n’étant pas rendue obligatoire au-delà de la France sur le packaging des produits. »