Maine-et-Loire
Végépolys, un bilan positif
Les 2
rencontres bisannuelles du pôle de compétitivité, le 12 octobre, au lycée agricole du Fresne à Sainte-Gemmes-sur-Loire ont permis de faire le point sur six mois de recherches et de réflexion.
Les orientations de la politique et de la stratégie du pôle de compétitivité à vocation mondiale ont été définies. Michel Velé, président de Végépolys, a tenu à rappeler en début de séance les quatre priorités : création de valeur stratégique, anticipation, innovation et communication en lien avec quatre axes de recherche et de développement c’est-à-dire la création variétale, la qualité sanitaire des semences et plants, le végétal et la santé et enfin le paysage urbain. Un groupe de réflexion prospectif s’est mis en place dans le cadre de la création de valeur stratégique.
Dans les six prochains mois, il devrait rendre public ses réflexions, alimenter des ateliers stratégiques chargés notamment de proposer des projets collectifs. Concrètement, le pôle a déjà permis de labelliser dix projets, cinq en création variétale, trois se rapportant à la qualité sanitaire des semences et plants et deux sur la santé et le bien-être. Leur budget total équivaut à 8,5 M€, dont 45 % en provenance de financement public (Etat, régions, collectivités territoriales). Les deux derniers projets labellisés et bénéficiant de l’appel à projet à fonds uniques interministériels en juillet 2007 (cf. fldhebdo du 7 août) ont été présentés. Mené par le Comité économique Fruits et légumes du Val-de-Loire (CEAFL), Basele a pour objet la maîtrise des bactéries sur semences et production de légumes. La mâche, le radis, le poireau et l’échalote sont concernés. Outre le CEAFL, l’Arelpal (Association régionale d’expérimentation légumière en Pays-de-Loire) la Fnams, l’Unité mixte de recherche en pathologie d’Angers UMRPaVé, Vilmorin et Clause-Tézier y participent. Un budget total de plus de 800 000 € a été attribué dont une subvention de 400 000 €. Innov Aralgue, le second projet, est porté par Goëmar. L’objectif est d’apporter une alternative aux pesticides dont l’efficacité est identique aux méthodes existantes. Les légumes concernés sont la tomate, le concombre avec l’oïdium et les bactéries, les pommiers avec le feu bactérien et l’esca, la vigne avec le mildiou, l’oïdium et le botrytis. Le budget s’élève à plus de 2 M€ dont plus de 900 000 € proviennent des finances publiques. Valorial, pôle agroalimentaire dont le siège est basé à Rennes, soutient aussi le projet. Y sont associés Irma, société de transfert de technologie spécialisée dans les minéraux silicatés, l’Inra d’Angers, de Dijon, le BBV, le CEAFL, le Cerafel, et l’Arelpal.