Entreprise
Val Nantais inaugure son atelier de salades de IVe gamme
La coopérative, qui réalise 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, devrait augmenter le volume de salade IVe gamme d’environ 30 % en un an.
De nombreux élus dont le président de la région Jacques Auxiette et le réfet de région Bernard Hagelsteen n’ont pas manqué de féliciter la coopérative Val Nantais et son président Patrick Briand pour la construction d’un atelier IVe gamme à Saint Julien-de-Concelles en Loire-Atlantique lors de son inauguration le 9 juillet dernier. Il faut dire que le projet est ambitieux et qu’il permettra d’embaucher 100 nouveaux salariés d’ici fin 2009. Attenant au site de conditionnement et d’expédition de légumes de Ière gamme, le nouveau bâtiment de 9 000 m2 abrite une première ligne de fabrication de qui d’ici la fin de l’année assurera une production de plus de 4 000 tonnes de salades prêtes à l’emploi (mâche, cœurs de salades, salades mélangées et jeunes pousses). Il est prévu d’ici deux ou trois ans une seconde ligne de fabrication qui fixerait le potentiel de production à 10 000 tonnes. Val Nantais a déjà acquis une certaine expérience en la matière. Depuis 1983, elle propose des produits de IVe gamme à raison de 1 300 tonnes par an. Une partie de cette fabrication était commercialisée à Vita, une société allemande rachetée par Bonduelle en 2003. Un partenariat vient d’être instauré avec l’industriel français pour une partie des volumes : « Désormais, explique Philipe Gouin, directeur de Val Nantais, nous concentrerons nos ventes uniquement dans l’Hexagone, vers des GMS ou la RHF dans un rayon ne dépassant pas quatre ou cinq heures de transports afin de préserver toute la fraîcheur. » La mise en route de l’atelier a démarré en avril dernier. Outre une certification Haccp déjà acquise, une démarche IFS est en cours et devrait déboucher d’ici un an. Le projet, conçu avec un optimum de sécurité pour les salariés (sol antidérapant, éclairage naturel et ergonomie appropriée) inclut des process limitants la consommation d’eau. Sur les 225 000 m3 utilisés, 40 000 m3 seront recyclés. L’atelier a nécessité douze millions d’euros dont 3,2 M€ de subvention attribué par le Conseil Régional et le Feader (Fonds européen agricole de développement rural).