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Val-de-Loire : les paniers ont la cote

La région parisienne apprécie le nouveau mode de commercialisation mis en place par les producteurs bio de la région Centre. En 2006, ils auront augmenté de plus d’un tiers les paniers qu’ils livrent chaque semaine.

Créé en 2000, Val Bio Centre, association loi 1901, commercialise des fruits et légumes biologiques directement aux consommateurs par le système des paniers. Il rencontre un succès évident. Aujourd’hui, 630 paniers sont distribués chaque semaine et alimentent 25 dépôts à Paris et 14 à Orléans. A la fin de l’année, 1 000 paniers devraient être ainsi acheminés et un nouveau dépôt par mois ouvre sur Paris.

Pour alimenter ce réseau, quatorze exploitations cultivant selon le cahier des charges de l’agriculture biologique se sont associées avec trois Jardins de Cocagne, un Centre d’Aide par le Travail et l’Ecole d’Horticulture de Blois. A l’origine, Val Bio Centre livrait ses produits aux magasins spécialisés de la région parisienne. Mais le résultat économique n’étant pas au rendez-vous, la structure s’est tournée vers ce nouveau mode de commercialisation que sont les paniers.

Ouverture de nouveaux dépôts

Le Jardin de Cocagne de Blois, qui pratiquait déjà ce système, est devenu le maître d’œuvre. C’est lui qui conditionne les paniers avec cinq ou six légumes et quelques fruits et assure l’animation de l’opération. Le transport vers les dépôts est assuré par des personnes en réinsertion encadrées par des professionnels et qui souhaitent à l’avenir exercer le métier de chauffeur. Jusqu’à récemment, les paniers étaient acheminés vers des structures de réinsertion, quelques magasins du commerce équitable comme Artisans du Monde. Mais d’autres dépôts se sont ouverts, dans un restaurant bio, au ministère de l’Ecologie ou encore dans une banque solidaire comme la Nef.

Pour améliorer la distribution, un nouveau projet est en cours avec la collaboration de certains arrondissements et la mairie de Paris. Il s’agit de trouver un local en région parisienne pour déposer l’ensemble des paniers en provenance de Blois. Des coursiers, eux aussi en réinsertion, seraient chargés de dispatcher les paniers dans les différents dépôts. Pour assurer le complément de production, les agriculteurs augmenteront, certes, leurs volumes mais préfèrent trouver d’autres producteurs ou centres de réinsertion pour respecter l’esprit de solidarité qui anime la structure. Car contrairement à d’autres régions, les relations entre producteurs et centres de réinsertion sont harmonieuses.

Claude Richer, maraîcher à Vernou-sur-Brenne en Touraine, affirme : “Les centres d’insertion ne rivalisent pas avec nous, loin de là. Je réalise un chiffre d’affaires identique à l’un d’eux mais avec trois fois moins de surfaces.”

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